Lors de cette opération, huit individus, âgés de 32 à 60 ans, ont été interpellés à Kénitra et Casablanca, dont deux femmes. Les perquisitions ont permis de mettre la main sur 390 ballots de "chira", représentant un poids total de 16 tonnes. En plus des drogues, les forces de sécurité ont saisi des équipements utilisés pour les opérations de trafic, notamment six embarcations pneumatiques, huit moteurs hors-bord, des barils de carburant, des téléphones portables, ainsi que des dispositifs de géolocalisation "GPS" et des pompes à air.
 

Le trafic s’effectuait par voie maritime à l’aide d’embarcations rapides, partant des plages marocaines pour rejoindre des destinations internationales, probablement en Europe. Cette méthode de transport est couramment utilisée par les réseaux criminels internationaux pour éviter les contrôles terrestres. Le BCIJ a précisé que cette opération s’inscrivait dans un cadre de lutte continue contre le crime organisé, avec un focus particulier sur le trafic de drogues.
 

Les mis en cause ont été placés en garde à vue pour permettre aux enquêteurs d’approfondir leurs investigations et identifier d’autres membres du réseau, aussi bien au niveau national qu'international. Le parquet compétent supervise l'enquête.
 

Cette opération est une nouvelle démonstration de la détermination du Maroc à lutter contre le narcotrafic et à empêcher l'utilisation de ses côtes pour le transit de drogues. Le pays a toujours été en première ligne dans la lutte contre ce fléau, et le démantèlement de ce réseau marque une avancée importante dans ce combat. L’opération a également un impact direct sur les criminels internationaux qui cherchent à utiliser le Maroc comme un point de transit pour la drogue.
 

Les autorités marocaines continuent de travailler en étroite collaboration avec des partenaires internationaux pour démanteler ces réseaux, réduire leur portée et limiter leur impact sur les sociétés.