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2 vitesses : le Maroc à deux vitesses n'est pas nécessairement celui auquel on pense.


Par El Montacir Bensaid

Il y a certes, les inégalités sociales, les oubliés du système, les territoires délaissés et de nombreux déséquilibres. Mais le plus flagrant est l'énorme gap dans la prise de décision, la gestion et la mise en exécution de projets structurants et grandioses, avec une efficacité et une dynamique, uniques d'un côté .

Et de l'autre, pour tout le reste du pays,une machine est grippée, sous la houlette d'une lenteur administrative, unique.
Que ce soit dans le tissu économique, la création d'emplois, le soutien logistique et financier aux PME, le développement du monde rurale, l'accès aux soins, l'élaboration d'une feuille de route forte et ambitieuse pour l'enseignement, des autorisations de construire, de créer, d'innover.



Les chantiers des stades, des autoroutes, des lignes à grande vitesse, des aéroports, des équipements liés à la future coupe du monde 2030, avancent à notre grande satisfaction avec un know how, une maîtrise du temps, des plannings et une expertise absolument magiques dignes des plus grandes puissances.

El Montacir Bensaid
El Montacir Bensaid
Les autres chantiers, ceux qui relèvent du quotidien, de notre quotidien de citoyens marocains, depuis des décennies piétinent. Ils piétinent faute de moyens parfois, souvent à cause de mauvais chefs d'orchestre incompétents et déconnectés des réalités de notre société.
 
C'est là l'illustration la plus frappante de ce Maroc à deux vitesses,avec une question latente :

-Comment est-ce possible qu'on puisse être en même temps au summum de la compétence et de l'incompétence ?
 
Il y a une des vitesses qui ne passe pas. Stay Woke.
 


Lundi 27 Octobre 2025