L’IA entre dans les charts:
L’industrie musicale franchit une nouvelle étape. Après les hologrammes et les concerts virtuels, voici les artistes nés de l’intelligence artificielle qui s’installent au sommet des charts. Dernier symbole en date: Xania Monet, chanteuse 100% IA, qui a signé un contrat estimé à 3 millions de dollars avec Hallwood Medias, selon Billboard. Une première d’ampleur pour une artiste générée par IA devenue phénomène mondial.
Derrière Xania Monet, on trouve Telisha Jones, entrepreneuse de 31 ans, directrice artistique et plume du projet. Elle conçoit les textes et l’univers R’n’B/soul de la chanteuse, dont les inflexions rappellent Beyoncé ou Alicia Keys. Pour produire la musique, le projet s’appuie sur Suno, une plateforme capable de générer voix, mélodies et arrangements à partir de simples instructions textuelles. En quelques secondes, un morceau complet voit le jour — et séduit un public grandissant.
Depuis la sortie de « How I Was Supposed to Know » en août, Xania Monet a dépassé les 3 millions d’écoutes cumulées. D’autres titres, comme « Let Go, Let God » et « The Strong Don’t Get a Break », franchissent eux aussi le million de streams. En 2025, la chanteuse artificielle revendique déjà deux albums et plus de 127 000 abonnés sur Instagram.
Séduit par la traction du projet, Neil Jacobson — ex-Interscope et patron d’Hallwood Medias — a misé plusieurs millions pour intégrer Xania Monet à son catalogue. Le label aurait déjà signé d’autres artistes virtuels, anticipant un marché où les voix synthétiques cohabitent avec les interprètes humains et où la production s’accélère grâce aux IA génératives.
Mais l’ascension fulgurante des artistes IA s’accompagne de vives critiques. Les majors Universal, Warner et Sony accusent Suno d’avoir entraîné ses modèles sur leurs catalogues, soulevant des enjeux de droit d’auteur, de transparence des données et de rémunération des ayants droit. Le débat dépasse la technique: il interroge la valeur de la performance, la notion d’originalité et l’avenir des métiers de la musique.
Pour ses défenseurs, Xania Monet illustre la fusion créative entre technologie et direction artistique, ouvrant la voie à de nouveaux formats et à une production plus agile. Pour ses détracteurs, elle menace l’écosystème existant et risque d’éroder les revenus des artistes humains. Reste un fait: le public semble prêt à écouter des voix artificielles — et les labels à investir. Le contrat à 3 millions de dollars d’Xania Monet pourrait bien marquer un tournant durable pour l’industrie.
Derrière Xania Monet, on trouve Telisha Jones, entrepreneuse de 31 ans, directrice artistique et plume du projet. Elle conçoit les textes et l’univers R’n’B/soul de la chanteuse, dont les inflexions rappellent Beyoncé ou Alicia Keys. Pour produire la musique, le projet s’appuie sur Suno, une plateforme capable de générer voix, mélodies et arrangements à partir de simples instructions textuelles. En quelques secondes, un morceau complet voit le jour — et séduit un public grandissant.
Depuis la sortie de « How I Was Supposed to Know » en août, Xania Monet a dépassé les 3 millions d’écoutes cumulées. D’autres titres, comme « Let Go, Let God » et « The Strong Don’t Get a Break », franchissent eux aussi le million de streams. En 2025, la chanteuse artificielle revendique déjà deux albums et plus de 127 000 abonnés sur Instagram.
Séduit par la traction du projet, Neil Jacobson — ex-Interscope et patron d’Hallwood Medias — a misé plusieurs millions pour intégrer Xania Monet à son catalogue. Le label aurait déjà signé d’autres artistes virtuels, anticipant un marché où les voix synthétiques cohabitent avec les interprètes humains et où la production s’accélère grâce aux IA génératives.
Mais l’ascension fulgurante des artistes IA s’accompagne de vives critiques. Les majors Universal, Warner et Sony accusent Suno d’avoir entraîné ses modèles sur leurs catalogues, soulevant des enjeux de droit d’auteur, de transparence des données et de rémunération des ayants droit. Le débat dépasse la technique: il interroge la valeur de la performance, la notion d’originalité et l’avenir des métiers de la musique.
Pour ses défenseurs, Xania Monet illustre la fusion créative entre technologie et direction artistique, ouvrant la voie à de nouveaux formats et à une production plus agile. Pour ses détracteurs, elle menace l’écosystème existant et risque d’éroder les revenus des artistes humains. Reste un fait: le public semble prêt à écouter des voix artificielles — et les labels à investir. Le contrat à 3 millions de dollars d’Xania Monet pourrait bien marquer un tournant durable pour l’industrie.


