D’après les premiers témoignages recueillis sur place, tout serait parti d’une querelle banale entre deux petits groupes de migrants. Rapidement, la dispute a pris de l’ampleur et s’est transformée en affrontement nocturne. Des pierres, des bâtons et parfois des objets métalliques ont été utilisés, provoquant la panique dans le voisinage.

Alertées, les forces de l’ordre se sont déployées rapidement pour disperser les protagonistes. Après plusieurs heures de tension, la situation a été maîtrisée et un retour progressif au calme a été constaté. Une enquête a été ouverte pour établir les causes précises du conflit et identifier les personnes impliquées.

Cet incident met en lumière une réalité de plus en plus préoccupante : la présence croissante de migrants en transit dans cette ville côtière, souvent dans des conditions de grande précarité. Sans logement stable ni ressources, ces groupes vivent dans une promiscuité qui favorise les tensions internes.

Les habitants d’Ain Harrouda expriment quant à eux un mélange de compassion et d’inquiétude. Certains soulignent la nécessité de renforcer la sécurité dans leurs quartiers, tandis que des associations locales insistent sur l’importance de réponses humanitaires et sociales pour éviter que de tels événements ne se reproduisent.

De leur côté, plusieurs acteurs de la société civile rappellent que ces incidents ne doivent pas occulter la situation dramatique que vivent ces migrants, souvent en transit forcé vers l’Europe. Beaucoup d’entre eux n’ont pas accès aux soins, à l’emploi ou à un logement digne, ce qui crée un climat de tension permanent.

Rédigé par Yahya Acharki  (Journaliste stagiaire)