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Après le variant Delta, d’autres mutations inquiètent les épidémiologistes : le C.1.2




Cela ressemble à une histoire sans fin

Après le variant Delta, d’autres mutations inquiètent les épidémiologistes : le C.1.2
À commencer par le C.1.2, classé pour l’instant comme variant potentiel d’intérêt et qui descendait formellement de la mutation C.1, elle-même découverte en janvier.

Observé au mois de mai en Afrique du Sud, il a depuis été retrouvé en Chine, en République Démocratique du Congo, à l’île Maurice, en Nouvelle-Zélande, mais aussi en Europe, comme en Angleterre, au Portugal et en Suisse. 


Ce C.1.2 a "considérablement muté" par rapport à sa mutation d’origine.

Aujourd’hui, il se trouve plus éloigné de la souche originelle SARS Cov-2 que tous les autres variants observés jusqu’alors dans le monde. 

Autre inquiétude majeure retrouvée chez ce variant : son taux de mutation, qui s’élève à 41,8 mutations par an et qui est quasiment deux fois plus rapide que celui des autres variants.

Les auteurs de cette étude soulignent (de l’institut sud-africain des maladies transmissibles) :

Une vitesse de mutation équivalente à celle-ci a déjà été constatée sur une courte période chez des souches particulièrement virulentes, comme l’Alpha, le Beta ou le Gamma

Ce variant pourrait être plus résistant à la vaccination mais aussi à une infection précédente causée par les variants Alpha ou Beta en raison de la présence de ces deux mutations

Mais à ce stade, plusieurs propriétés majeures de cette mutation sont encore inconnues, comme son taux de contagion ou sa dangerosité.




 

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Mercredi 1 Septembre 2021



Rédigé par La rédaction le Mercredi 1 Septembre 2021