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Atroce agonie du polisario


Rédigé par le Samedi 30 Octobre 2021

La lente descente aux enfers du polisario est étirée d’une autre année en raison de la cruauté de son parrain algérien. Le Conseil de sécurité de l’ONU n’a fait qu’acter un constat de fait. Il faut laisser l’agonisant s’éteindre de mort naturelle.



Minurso : encore un an à arpenter les confins Sud du royaume
Minurso : encore un an à arpenter les confins Sud du royaume
Ambiance de funérailles à Alger et à Rabbouni, quartier général des polisariens. Treize membres du Conseil de sécurité de l’ONU sur quinze ont voté la résolution qui prolonge d’une année le mandat de la Minurso.

La Russie et la Tunisie se sont abstenues, ce qui ne vaut pas mieux pour les caporaux d’Alger et leurs suppôts dans les camps de Tindouf.

Le pire pour eux est que personne ne prend au sérieux leur propagande sur une prétendue guerre du polisario contre le Maroc. Plus ils essayent d’embobiner l’opinion publique internationale, moins ils sont crédibles. Les caporaux d’Alger et leurs valets polisariens souffrent du syndrome du nez de Pinocchio.

Même dans les camps de Tindouf, les contes fantasmagoriques sur les batailles factices contre les Forces Armées Royales (FAR) ne trouvent plus preneur.

Tout au plus est-il question des miliciens du polisario pourchassés sans pitié par des prédateurs métalliques volants, chaque fois qu’ils osent mettre les pieds dans leurs pseudos territoires libérés.

Marocains vs Apatrides daéchiens

Là bas, dans les camps de la honte de Lahmada, les sahraouis véritablement d’origine marocaine se moquent, sur des groupes whatsapp, des échecs répétés de la direction du polisario.

On farfouille dans les affaires des grands parents pour sortir des documents d’antan prouvant l’allégeance familiale et tribale à la dynastie Alaouite. Un retour aux origines qui trouve ses racines profondément enfuies dans l’Histoire du royaume.

Parmi les sahraouis non-marocains qui pullulent dans les camps de Tindouf, la gêne est profonde. Ils savent qu’ils n’ont pas plus leur place dans les provinces du Sud du Maroc que les dirigeants du polisario coupables de crimes contre l’humanité.

Pire encore, les relents de puanteur des rapports dangereux entre les camps de Tindouf et les groupes terroristes qui sévissent au Sahara et au Sahel parviennent de plus en plus aux narines de la communauté internationale.

Au Nord du Mali, ou les camionneurs transportant des marchandises ne sont désormais plus en sécurité, il n’y a pas qu’Al Qaeda, qui s’est adaptée au relief ethnique et sociopolitique local. Il y a aussi Daech, idéologiquement attrayante pour les apatrides.

Catherine plus forte que Wagner

Au mois de septembre dernier avait été annoncée l’exécution, par les forces françaises au Mali, d’Abou Walid Sahraoui, émir de Daech au Grand Sahara.

L’indication de sa provenance des camps polisariens a rappelé à l’opinion publique internationale la menace qu’ils constituent en tant que foyers de recrutement de combattants jihadistes.

La Russie, dont on dit que les mercenaires de Wagner vont bientôt débarquer en force au Mali, est réputée être particulièrement allergique aux jihadistes. Mauvais souvenirs tchéchènes obligent.

Cela risque de gêner particulièrement le double-jeu des caporaux algériens dans cette zone à haut risque.
D’ailleurs, les Russes montrent déjà des signes d’exaspération envers leurs ‘alliés’ algériens.

Non pas que Moscou aie été prise d’une soudaine passion pour le royaume ami de la Tsarine Catherine, mais plutôt en raison de la propension incontrôlable des caporaux d’Alger à vouloir l’impliquer dans sa guerre froide contre Rabat.


Des troubles et des roubles

Le ministère des affaires étrangères de Russie a publié sur son site, le 28 octobre, un article pour dénoncer les fausses informations et les analyses déformées diffusées par les médias algériens sur les relations de la puissance eurasiatique avec le Maroc.

Les propos utilisés par les rédacteurs du texte sont plutôt railleurs. C’est une véritable humiliation pour les confrères algériens.

Une manière pour Moscou de signifier à Alger que ce n’est quand même pas un fennec qui va faire danser l’ours.

Pragmatiques, les Marocains n’en demandent pas plus aux Russes que de s’abstenir de voter les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU concernant l’affaire du Sahara.

On ne peut quand même pas demander à Moscou de se brouiller avec un bon client de son industrie militaire. Surtout quand il est évident, au vu du moral au plus bas des troupes algériennes, que ces systèmes d’armement russes ne sont pas prêts d’être utilisés efficacement contre qui que ce soit.

Le nouveau ‘Mur’ des FRA

A l’Est du Mur de sécurité des FAR, les miliciens du polisario scrutent le ciel pour tenter d’apercevoir ce terrible prédateur métallique appelé ‘drone’, dont ils sont les proies.

Cette fois-ci, ce sont les Forces Royales Air (FRA) qui ont édifié un nouveau mur de sécurité, aussi invisible qu’infranchissable.

Il n’est pas certain que, l’année prochaine, le Conseil de sécurité ait encore à prendre de décision à propos de l’affaire du Sahara, suite à l’extinction du polisario par implosion.

Portée par les violents vents du désert qui soufflent sur les camps de Tindouf, une musique résonne dans les oreilles des polisariens. Sauf que ce n’est pas du Wagner, comme ils l’espéraient. C’est la ‘Marche funèbre’ de Chopin, jouée pour les victimes du ‘drone’.

Lien vers l'article sur le site du Ministère des affaires étrangères de la Fédération de Russie :https://www.mid.ru/en/nedostovernie-publikacii/-/asset_publisher/nTzOQTrrCFd0/content/id/4919256




Ahmed Naji
Journaliste par passion, donner du relief à l'information est mon chemin de croix. En savoir plus sur cet auteur
Samedi 30 Octobre 2021