Poème à écouter en musique de Adnane Benchakroun
Pour ceux qui aiment encore lire : Poème de Adnane Benchakroun
Je ne suis point celui qui flatte par devoir,
Mais celui qui sait voir, qui sait humblement voir.
À l’ami généreux qui m’a tendu la main,
Je rends mon cœur entier, et non juste un refrain.
Au passant inconnu qui m’adresse un sourire,
Je réponds par un chant, et non par un soupir.
Lorsque l’ombre s’étend sur le sentier du jour,
Je remercie la nuit d’habiller mon amour.
Si l’enfant d’un regard éclaire mon chemin,
Je le bénis cent fois, et non d’un mot trop vain.
Au maître qui transmet le flambeau du savoir,
Je rends plus qu’un merci : un respect sans avoir.
À l’aïeul fatigué dont la voix se fait douce,
Je rends mon oreille, et non quelque discours mousse.
À l’amour trop discret, au geste sans éclat,
J’offre mille échos là où d’autres nient, las.
Je ne veux point d’un monde où l’on feint l’allégresse,
Mais d’un temps où l’on sent, où l’on vit la justesse.
Car la bouche trop lisse efface le réel,
Et le cœur sincère fait le lien essentiel.
Un mot sans sentiment n’est qu’un vent sans écho,
Un regard embaumé vaut plus que mille mots.
Ainsi je chante haut, ainsi je rends hommage,
Non par simple usage, mais par noble ancrage.
Et si l'on me répond d’un silence indolent,
Je serai reconnaissant… et non complaisant.
Mais celui qui sait voir, qui sait humblement voir.
À l’ami généreux qui m’a tendu la main,
Je rends mon cœur entier, et non juste un refrain.
Au passant inconnu qui m’adresse un sourire,
Je réponds par un chant, et non par un soupir.
Lorsque l’ombre s’étend sur le sentier du jour,
Je remercie la nuit d’habiller mon amour.
Si l’enfant d’un regard éclaire mon chemin,
Je le bénis cent fois, et non d’un mot trop vain.
Au maître qui transmet le flambeau du savoir,
Je rends plus qu’un merci : un respect sans avoir.
À l’aïeul fatigué dont la voix se fait douce,
Je rends mon oreille, et non quelque discours mousse.
À l’amour trop discret, au geste sans éclat,
J’offre mille échos là où d’autres nient, las.
Je ne veux point d’un monde où l’on feint l’allégresse,
Mais d’un temps où l’on sent, où l’on vit la justesse.
Car la bouche trop lisse efface le réel,
Et le cœur sincère fait le lien essentiel.
Un mot sans sentiment n’est qu’un vent sans écho,
Un regard embaumé vaut plus que mille mots.
Ainsi je chante haut, ainsi je rends hommage,
Non par simple usage, mais par noble ancrage.
Et si l'on me répond d’un silence indolent,
Je serai reconnaissant… et non complaisant.
Ce poème exprime une reconnaissance sincère et profonde, bien au-delà de la simple politesse.
Le narrateur refuse la flatterie et préfère rendre hommage à ceux qui l’entourent avec authenticité. Il célèbre l’ami généreux, le passant souriant, l’enfant lumineux et l’aïeul sage, offrant à chacun bien plus qu’un remerciement formel : une écoute, un respect, une présence véritable. Il rejette un monde où la gratitude est feinte et préfère un univers où l’on ressent pleinement la justesse des liens humains. Pour lui, un mot creux n’a pas de valeur, tandis qu’un regard sincère est un véritable trésor. À travers ses vers, il défend l’idée que la reconnaissance doit être vécue et non simplement dite, qu’elle doit toucher l’âme et non se limiter à une convenance sociale. Et même face à l’indifférence, il demeure fidèle à son credo : être reconnaissant, sans être complaisant.