La promesse choc : un “non” clair à l’annexion
Lors d’une rencontre confidentielle avec des dirigeants arabes et musulmans, Donald Trump aurait juré de bloquer toute tentative de Benyamin Netanyahu d’annexer la Cisjordanie. Le président américain en exercice se serait montré catégorique, assurant que ce territoire administré par l’Autorité palestinienne n’avait aucune chance d’être absorbé par Israël.
Sur le papier, une telle position surprend. Car Trump est souvent perçu comme l’un des plus grands soutiens d’Israël parmi les présidents américains récents, celui qui a reconnu Jérusalem comme capitale et transféré l’ambassade américaine en 2018. Comment croire qu’il se pose désormais en rempart contre les ambitions territoriales de Netanyahu ?
“Les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent”, disait jadis Charles Pasqua. Le cas Trump en est une parfaite illustration. Sa présidence précédente a été marquée par une série de gestes unilatéraux en faveur d’Israël. Alors, quand il affirme aujourd’hui vouloir s’interposer, la méfiance est naturelle.
Ce doute est d’autant plus légitime que le calendrier politique américain pèse lourd. Même en étant en fonction, Trump n’oublie pas qu’il vise déjà midterm elections. L’électorat arabe-américain, notamment dans des États charnières comme le Michigan, pourrait peser lourd. Faut-il voir dans cette déclaration un acte de conviction ou un simple calcul électoral ?
Au-delà des mots, la réalité est brutale. Près de deux ans de guerre entre Israël et le Hamas ont déjà fait des dizaines de milliers de morts et déplacé une large partie de la population de Gaza. Or, malgré son serment contre l’annexion, Trump n’a proposé aucun cessez-le-feu immédiat.
“C’est une contradiction flagrante”, estime un diplomate arabe cité par Al-Jazeera. “On ne peut pas défendre la paix tout en laissant le feu brûler sans l’éteindre.”
L’équipe présidentielle préparerait un document détaillé pour sortir du conflit. Selon des indiscrétions, ce plan inclurait des propositions sur la gouvernance et la sécurité dans un contexte “post-guerre”. Mais là encore, la prudence s’impose.
Qui sera chargé de cette gouvernance ? L’Autorité palestinienne, affaiblie et contestée ? Ou un nouvel organe international ? Et la sécurité, sera-t-elle confiée à Israël, aux Nations unies, ou à une force multinationale ? Autant de questions laissées en suspens.
Du côté arabe, la réception est contrastée. Certains responsables saluent une parole ferme contre l’annexion, rappelant que ce scénario aurait réduit à néant toute perspective d’un État palestinien. D’autres n’y voient qu’un jeu d’équilibriste.
“Trump est un homme d’affaires. Il sait vendre un produit, même s’il est vide”, ironise un commentateur jordanien. Mais pour de jeunes Palestiniens désabusés, ces déclarations ressemblent davantage à un mirage qu’à une promesse sérieuse.
Il serait naïf de croire que Netanyahu renoncera à ses ambitions territoriales sur une simple phrase, même présidentielle. Son électorat le pousse dans ce sens, et il a toujours su tirer profit des failles américaines. Même face à un président en exercice, il testera les limites.
Un observateur israélien confie dans Haaretz : “Trump aime paraître imprévisible, mais Netanyahu sait jouer sur ce terrain. La Cisjordanie pourrait bien devenir une monnaie d’échange dans leurs futures négociations.”
Puisqu’il est président en exercice, ses mots ne sont pas de simples slogans de campagne : ils engagent la diplomatie américaine. L’interrogation n’est donc pas de savoir s’il est sincère, mais plutôt de vérifier s’il dispose de la volonté et des moyens d’imposer cette ligne à Israël.
Or, l’histoire des relations américano-israéliennes montre que Washington cède rarement face à Tel-Aviv quand il s’agit de sécurité et de stratégie régionale.
Avec tous mes respects, Monsieur le Président, vos paroles restent difficiles à croire. Mais dans un conflit aussi sanglant, la moindre étincelle d’espoir vaut d’être examinée. Peut-être que cette déclaration, même opportuniste, contribuera à rouvrir le débat sur une solution politique.
Pour les Palestiniens comme pour les Israéliens, la paix reste une promesse jamais tenue. Mais chaque mot prononcé par le président américain en exercice a un poids. Et parfois, une simple phrase suffit à créer une brèche dans le mur de méfiance.
Sur le papier, une telle position surprend. Car Trump est souvent perçu comme l’un des plus grands soutiens d’Israël parmi les présidents américains récents, celui qui a reconnu Jérusalem comme capitale et transféré l’ambassade américaine en 2018. Comment croire qu’il se pose désormais en rempart contre les ambitions territoriales de Netanyahu ?
“Les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent”, disait jadis Charles Pasqua. Le cas Trump en est une parfaite illustration. Sa présidence précédente a été marquée par une série de gestes unilatéraux en faveur d’Israël. Alors, quand il affirme aujourd’hui vouloir s’interposer, la méfiance est naturelle.
Ce doute est d’autant plus légitime que le calendrier politique américain pèse lourd. Même en étant en fonction, Trump n’oublie pas qu’il vise déjà midterm elections. L’électorat arabe-américain, notamment dans des États charnières comme le Michigan, pourrait peser lourd. Faut-il voir dans cette déclaration un acte de conviction ou un simple calcul électoral ?
Au-delà des mots, la réalité est brutale. Près de deux ans de guerre entre Israël et le Hamas ont déjà fait des dizaines de milliers de morts et déplacé une large partie de la population de Gaza. Or, malgré son serment contre l’annexion, Trump n’a proposé aucun cessez-le-feu immédiat.
“C’est une contradiction flagrante”, estime un diplomate arabe cité par Al-Jazeera. “On ne peut pas défendre la paix tout en laissant le feu brûler sans l’éteindre.”
L’équipe présidentielle préparerait un document détaillé pour sortir du conflit. Selon des indiscrétions, ce plan inclurait des propositions sur la gouvernance et la sécurité dans un contexte “post-guerre”. Mais là encore, la prudence s’impose.
Qui sera chargé de cette gouvernance ? L’Autorité palestinienne, affaiblie et contestée ? Ou un nouvel organe international ? Et la sécurité, sera-t-elle confiée à Israël, aux Nations unies, ou à une force multinationale ? Autant de questions laissées en suspens.
Du côté arabe, la réception est contrastée. Certains responsables saluent une parole ferme contre l’annexion, rappelant que ce scénario aurait réduit à néant toute perspective d’un État palestinien. D’autres n’y voient qu’un jeu d’équilibriste.
“Trump est un homme d’affaires. Il sait vendre un produit, même s’il est vide”, ironise un commentateur jordanien. Mais pour de jeunes Palestiniens désabusés, ces déclarations ressemblent davantage à un mirage qu’à une promesse sérieuse.
Il serait naïf de croire que Netanyahu renoncera à ses ambitions territoriales sur une simple phrase, même présidentielle. Son électorat le pousse dans ce sens, et il a toujours su tirer profit des failles américaines. Même face à un président en exercice, il testera les limites.
Un observateur israélien confie dans Haaretz : “Trump aime paraître imprévisible, mais Netanyahu sait jouer sur ce terrain. La Cisjordanie pourrait bien devenir une monnaie d’échange dans leurs futures négociations.”
Puisqu’il est président en exercice, ses mots ne sont pas de simples slogans de campagne : ils engagent la diplomatie américaine. L’interrogation n’est donc pas de savoir s’il est sincère, mais plutôt de vérifier s’il dispose de la volonté et des moyens d’imposer cette ligne à Israël.
Or, l’histoire des relations américano-israéliennes montre que Washington cède rarement face à Tel-Aviv quand il s’agit de sécurité et de stratégie régionale.
Avec tous mes respects, Monsieur le Président, vos paroles restent difficiles à croire. Mais dans un conflit aussi sanglant, la moindre étincelle d’espoir vaut d’être examinée. Peut-être que cette déclaration, même opportuniste, contribuera à rouvrir le débat sur une solution politique.
Pour les Palestiniens comme pour les Israéliens, la paix reste une promesse jamais tenue. Mais chaque mot prononcé par le président américain en exercice a un poids. Et parfois, une simple phrase suffit à créer une brèche dans le mur de méfiance.
L’heure est venue de dépasser les déclaration en on ou en off et d’affronter la réalité.
La question n’est pas de savoir si Trump veut ou non empêcher une annexion. Elle est de savoir si la communauté internationale, arabe comme occidentale, est prête à imposer enfin un cadre contraignant. Car sinon, ce ne sont pas les mots qui écrivent l’Histoire, mais les chars et les bombes.