Financement durable à Jorf Lasfar :
Implanté sur plus de 200 hectares à Jorf Lasfar, le complexe a mis en service en juin 2025 une première ligne de 40 000 tonnes annuelles de précurseurs Nickel‑Manganèse‑Cobalt (NMC). Le plan de montée en puissance vise 120 000 tonnes de NMC, 60 000 tonnes de cathodes Lithium‑Fer‑Phosphate (LFP) et une unité de recyclage de 60 000 tonnes de « black mass ». L’ensemble représente une capacité équivalente à environ 70 GWh par an, de quoi équiper près d’un million de véhicules électriques, positionnant le Maroc parmi les rares hubs hors Asie capables d’atteindre ce niveau d’intégration.
Le coût global est estimé à 20 milliards de dirhams (entre 1,8 et 2 milliards de dollars). Au‑delà du volet financier, l’impact industriel est double : sécurisation régionale de chaînes d’approvisionnement critiques et ancrage d’un modèle circulaire combinant production, raffinage et recyclage. Les précurseurs NMC, pouvant constituer jusqu’à 30 % du poids d’une batterie lithium‑ion, sont déterminants pour densité énergétique, durabilité et sécurité. Le chantier a mobilisé environ 5 000 emplois ; l’exploitation devrait créer 1 800 postes directs et un volume similaire d’emplois indirects.
Ce projet s’aligne sur les objectifs nationaux : production attendue de 107 000 véhicules électriques d’ici fin 2025 dans une industrie automobile déjà proche du seuil du million d’unités. L’utilisation stratégique des ressources locales – phosphates (71 % des réserves mondiales), cobalt, manganèse – renforce la montée en gamme industrielle marocaine et son insertion dans les chaînes de valeur mondiales des batteries.
Le coût global est estimé à 20 milliards de dirhams (entre 1,8 et 2 milliards de dollars). Au‑delà du volet financier, l’impact industriel est double : sécurisation régionale de chaînes d’approvisionnement critiques et ancrage d’un modèle circulaire combinant production, raffinage et recyclage. Les précurseurs NMC, pouvant constituer jusqu’à 30 % du poids d’une batterie lithium‑ion, sont déterminants pour densité énergétique, durabilité et sécurité. Le chantier a mobilisé environ 5 000 emplois ; l’exploitation devrait créer 1 800 postes directs et un volume similaire d’emplois indirects.
Ce projet s’aligne sur les objectifs nationaux : production attendue de 107 000 véhicules électriques d’ici fin 2025 dans une industrie automobile déjà proche du seuil du million d’unités. L’utilisation stratégique des ressources locales – phosphates (71 % des réserves mondiales), cobalt, manganèse – renforce la montée en gamme industrielle marocaine et son insertion dans les chaînes de valeur mondiales des batteries.


