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Au Brésil, la très forte mortalité des enfants préoccupe. Plus de 2800 enfants âgés de moins de 10 ans sont décédés des complications liés à la Covid-19 depuis le début de la pandémie. La moitié d’entre eux avaient moins d’un an, selon les chiffres de l’ONG Vital Strategies.
Ces chiffres rendus publiques par l’ONG sont beaucoup plus élevés que ceux du Ministère brésilien de la Santé, car l’étude de l’ONG inclut les enfants morts de détresse respiratoire aiguë aux causes inconnues et dont la Covid-19 n’a pas été diagnostiquée à temps.
En comparant avec les chiffres d’autres pays du monde où peu d’enfants sont morts de la Covid, la différence est frappante. En France, seulement 13 enfants de moins de 19 ans sont décédés du coronavirus.
Au Brésil, « les chiffres réels sont sans doute plus importants encore. La sous-notification est immense », c’est ce qu’a affirmé l’épidémiologiste Fatima Marinho, auprès du journal Le Monde.
« Depuis le début s’est installé ce discours disant que le Covid ne tue que les personnes âgées. C’est faux ! On observe une mortalité très importante chez toutes les classes d’âges, et même chez les enfants », c’est qu’a indiqué Fatima Marinho.
Elle pense que plusieurs facteurs jouent un rôle. Premièrement, le diagnostic du coronavirus chez les enfants arrive trop tard, lorsqu’ils sont déjà gravement malades et que le traitement est plus difficile.
Dans une interview accordée à The Guardian, elle a déclaré qu’il y’a « une culture de ‘il n’y a pas de risque pour les enfants’ donc les médecins ne pensent pas en termes de Covid-19 ».
Ce n’est pas tout : « En plus du faible accès aux soins de santé en temps opportun, il y a aussi la pauvreté et les inégalités. Les personnes vivent dans des zones et des maisons ayant des difficultés de distanciation sociale. Dans les maisons pauvres, il y a plus de quatre personnes par pièce. La distanciation sociale à l’extérieur de la maison est également difficile. »
Aucune étude n’a pour l’instant déterminé si le variant brésilien était responsable de ces décès. Le système de santé précaire et les conditions de vies des enfants brésiliens semblent être les causes de cette forte mortalité.
Pour rappel, 14 enfants sur 1 000 décèdent en moyenne au Brésil avant leur cinquième anniversaire, hors pandémie mondiale, selon les Nations Unies.
Ces chiffres rendus publiques par l’ONG sont beaucoup plus élevés que ceux du Ministère brésilien de la Santé, car l’étude de l’ONG inclut les enfants morts de détresse respiratoire aiguë aux causes inconnues et dont la Covid-19 n’a pas été diagnostiquée à temps.
En comparant avec les chiffres d’autres pays du monde où peu d’enfants sont morts de la Covid, la différence est frappante. En France, seulement 13 enfants de moins de 19 ans sont décédés du coronavirus.
Au Brésil, « les chiffres réels sont sans doute plus importants encore. La sous-notification est immense », c’est ce qu’a affirmé l’épidémiologiste Fatima Marinho, auprès du journal Le Monde.
« Depuis le début s’est installé ce discours disant que le Covid ne tue que les personnes âgées. C’est faux ! On observe une mortalité très importante chez toutes les classes d’âges, et même chez les enfants », c’est qu’a indiqué Fatima Marinho.
Elle pense que plusieurs facteurs jouent un rôle. Premièrement, le diagnostic du coronavirus chez les enfants arrive trop tard, lorsqu’ils sont déjà gravement malades et que le traitement est plus difficile.
Dans une interview accordée à The Guardian, elle a déclaré qu’il y’a « une culture de ‘il n’y a pas de risque pour les enfants’ donc les médecins ne pensent pas en termes de Covid-19 ».
Ce n’est pas tout : « En plus du faible accès aux soins de santé en temps opportun, il y a aussi la pauvreté et les inégalités. Les personnes vivent dans des zones et des maisons ayant des difficultés de distanciation sociale. Dans les maisons pauvres, il y a plus de quatre personnes par pièce. La distanciation sociale à l’extérieur de la maison est également difficile. »
Aucune étude n’a pour l’instant déterminé si le variant brésilien était responsable de ces décès. Le système de santé précaire et les conditions de vies des enfants brésiliens semblent être les causes de cette forte mortalité.
Pour rappel, 14 enfants sur 1 000 décèdent en moyenne au Brésil avant leur cinquième anniversaire, hors pandémie mondiale, selon les Nations Unies.