Jeudi 10 juillet 2025. Paris se réveille sous un ciel lourd. Le monde du spectacle aussi. L’un de ses comédiens les plus percutants, Bun Hay Mean, surnommé « le Chinois marrant », a été retrouvé mort au pied d’un immeuble du XVIIe arrondissement. Il avait 43 ans. Une chute du huitième étage. Une enquête en cours. Et des fans, des collègues, des anonymes, tous sonnés.
Un humour qui grattait là où ça fait mal
Si son blaze prêtait à sourire, Bun n’a jamais fait dans l’humour facile. Lui, c’était plutôt l’ironie au scalpel, les vannes bien senties sur les clichés raciaux, les contradictions sociales, les petites et grandes hypocrisies du monde. Bun Hay Mean, c’était ce pote qui t’arrache un fou rire… puis te laisse une boule au ventre. Sur scène, pas de tabou : santé mentale, burn-out, racisme ordinaire il osait tout, avec une verve mi-poétique, mi-provoc.
Lancé par le Jamel Comedy Club en 2014, il avait su imposer sa voix dans le paysage saturé du stand-up français. Une voix minoritaire, lucide, parfois mal à l’aise… mais toujours brillante. Il avait ce truc rare : faire rire en pensant, et penser en riant.
“Kill Bun” : le spectacle qui en disait trop ?
C’est peut-être dans ce titre que tout était dit. Kill Bun : un troisième spectacle plus sombre, plus intime. L’artiste y explorait ses failles, parlait de son mal-être, de ses souffrances. En avril, à La Réunion, il avait même été hospitalisé en marge d’une représentation. Une alerte. Un signal. Mais le show avait repris. Parce qu’on connaît les artistes : “the show must go on”.
Quand l’humour ne suffit plus
Sa disparition questionne. Sur la solitude des artistes. Sur ce qu’on exige d’eux. Sur la frontière entre le personnage et la personne. Car si Bun Hay Mean riait fort, c’était peut-être aussi pour cacher le silence à l’intérieur.
Et maintenant ? Il laisse un vide. Pas seulement scénique, mais existentiel. Le genre de vide qui nous rappelle qu’il faut parfois écouter derrière les rires. Et que même ceux qui nous font le plus de bien ont besoin qu’on les regarde, pour de vrai.
Alors oui, Bun ne rira plus. Mais ses mots, eux, continueront à raisonner.
Un humour qui grattait là où ça fait mal
Si son blaze prêtait à sourire, Bun n’a jamais fait dans l’humour facile. Lui, c’était plutôt l’ironie au scalpel, les vannes bien senties sur les clichés raciaux, les contradictions sociales, les petites et grandes hypocrisies du monde. Bun Hay Mean, c’était ce pote qui t’arrache un fou rire… puis te laisse une boule au ventre. Sur scène, pas de tabou : santé mentale, burn-out, racisme ordinaire il osait tout, avec une verve mi-poétique, mi-provoc.
Lancé par le Jamel Comedy Club en 2014, il avait su imposer sa voix dans le paysage saturé du stand-up français. Une voix minoritaire, lucide, parfois mal à l’aise… mais toujours brillante. Il avait ce truc rare : faire rire en pensant, et penser en riant.
“Kill Bun” : le spectacle qui en disait trop ?
C’est peut-être dans ce titre que tout était dit. Kill Bun : un troisième spectacle plus sombre, plus intime. L’artiste y explorait ses failles, parlait de son mal-être, de ses souffrances. En avril, à La Réunion, il avait même été hospitalisé en marge d’une représentation. Une alerte. Un signal. Mais le show avait repris. Parce qu’on connaît les artistes : “the show must go on”.
Quand l’humour ne suffit plus
Sa disparition questionne. Sur la solitude des artistes. Sur ce qu’on exige d’eux. Sur la frontière entre le personnage et la personne. Car si Bun Hay Mean riait fort, c’était peut-être aussi pour cacher le silence à l’intérieur.
Et maintenant ? Il laisse un vide. Pas seulement scénique, mais existentiel. Le genre de vide qui nous rappelle qu’il faut parfois écouter derrière les rires. Et que même ceux qui nous font le plus de bien ont besoin qu’on les regarde, pour de vrai.
Alors oui, Bun ne rira plus. Mais ses mots, eux, continueront à raisonner.


