Ce devait être un moment d’histoire. Une nuit où le Maroc allait enfin tutoyer les étoiles du football féminin africain. Une victoire rêvée, presque écrite d’avance, dans un stade Olympique de Rabat incandescent, porté par des milliers de cœurs et sous les yeux des plus hauts dirigeants du ballon rond — Infantino, Motsepe, Lekjaa. À la mi-temps, les Lionnes de l’Atlas menaient fièrement 2 à 0. Et pourtant… le destin en a décidé autrement.
Dès l'entame, le ton était donné. Les Marocaines, galvanisées par l’enjeu, affichaient une maîtrise rare. À la 13e minute, Ghizlane Chebbak, capitaine au regard d’acier, libérait tout un peuple d’une frappe limpide. Puis vint la 24e minute : Sanaâ Mssoudy doublait la mise, enfonçant un clou que l’on croyait définitif. Rabat s’embrasait. Le Maroc volait vers le sacre.
Mais l’histoire du football est souvent écrite avec des retournements cruels. Et les Super Falcons du Nigeria, aguerries, tenaces, et détentrices de neuf titres africains avant ce match, n’étaient pas venues jouer les figurantes.
Dès la reprise, le souffle du match changea de sens. À la 64e minute, un penalty sifflé contre les Marocaines permettait à Esther Okoronkwo de réduire l’écart. Une décision arbitrale contestée, mais actée. Le doute s’infiltrait, lentement, silencieusement. Il allait bientôt tout emporter.
Sept minutes plus tard, c’est Folashade Ijamilusi qui remettait les compteurs à zéro, profitant d’un enchaînement d’école. Le choc fut brutal. L’ambiance, glacée. Puis vint la 88e minute, comme un poignard planté dans l’élan d’un peuple : Okoronkwo, encore elle, déposa un centre chirurgical, que Jennifer Echegini, fraichement entrée, transforma en coup de grâce. Trois-deux. Rideau.
Les Lionnes avaient laissé filer un rêve. Vingt-cinq minutes pour voir s’évanouir deux buts d’avance, une nation debout, et un sacre historique.
Mais au milieu des larmes, il reste l’essentiel : la fierté. Car si le Maroc a perdu cette finale, il n’a pas perdu son âme. Ni sa place parmi les grandes nations africaines du football féminin.
Ce soir, c’est raté. Dommage, oui. Cruel, certainement. Mais ce parcours, cette ferveur, cette montée en puissance… tout cela reste. Et demain, elles reviendront. Plus déterminées, plus soudées. Car une défaite n’efface pas la grandeur d’un élan, elle en prépare souvent la suite.
Dès l'entame, le ton était donné. Les Marocaines, galvanisées par l’enjeu, affichaient une maîtrise rare. À la 13e minute, Ghizlane Chebbak, capitaine au regard d’acier, libérait tout un peuple d’une frappe limpide. Puis vint la 24e minute : Sanaâ Mssoudy doublait la mise, enfonçant un clou que l’on croyait définitif. Rabat s’embrasait. Le Maroc volait vers le sacre.
Mais l’histoire du football est souvent écrite avec des retournements cruels. Et les Super Falcons du Nigeria, aguerries, tenaces, et détentrices de neuf titres africains avant ce match, n’étaient pas venues jouer les figurantes.
Dès la reprise, le souffle du match changea de sens. À la 64e minute, un penalty sifflé contre les Marocaines permettait à Esther Okoronkwo de réduire l’écart. Une décision arbitrale contestée, mais actée. Le doute s’infiltrait, lentement, silencieusement. Il allait bientôt tout emporter.
Sept minutes plus tard, c’est Folashade Ijamilusi qui remettait les compteurs à zéro, profitant d’un enchaînement d’école. Le choc fut brutal. L’ambiance, glacée. Puis vint la 88e minute, comme un poignard planté dans l’élan d’un peuple : Okoronkwo, encore elle, déposa un centre chirurgical, que Jennifer Echegini, fraichement entrée, transforma en coup de grâce. Trois-deux. Rideau.
Les Lionnes avaient laissé filer un rêve. Vingt-cinq minutes pour voir s’évanouir deux buts d’avance, une nation debout, et un sacre historique.
Mais au milieu des larmes, il reste l’essentiel : la fierté. Car si le Maroc a perdu cette finale, il n’a pas perdu son âme. Ni sa place parmi les grandes nations africaines du football féminin.
Ce soir, c’est raté. Dommage, oui. Cruel, certainement. Mais ce parcours, cette ferveur, cette montée en puissance… tout cela reste. Et demain, elles reviendront. Plus déterminées, plus soudées. Car une défaite n’efface pas la grandeur d’un élan, elle en prépare souvent la suite.