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CAN 2021 : Le gardien de but des Comores n'est pas encore choisi


Rédigé par le Dimanche 23 Janvier 2022

Les Comores n'ont pas encore choisi qui jouera gardien contre le Cameroun pour leur tout premier 8e de finale de CAN, deux d'entre eux étant positifs au Covid et le troisième blessé, a expliqué dimanche l'entraîneur des goals, Jean-Daniel Padovani.



CAN 2021 : Le gardien de but des Comores n'est pas encore choisi
"Le gardien, on ne l'a pas encore déterminé, et même si c'était le cas je ne le dirais pas", a expliqué l'adjoint en charge des portiers en conférence de presse de veille de match, à Yaoundé.

Deux d'entre eux, Moyadh Ousseini et Ali Ahamada, ont été testés positifs au Covid, et Salim Ben Boina, titulaire contre le Maroc et le Ghana, s'est blessé à l'épaule et n'a pas pu terminer le troisième match de poules. Padovani n'a pas donné de nouvelles des nouveaux tests que la Fédération comorienne avait annoncé faire dimanche.

Elle devrait les faire plutôt lundi, 48 heures de latence étant requises entre deux tests PCR selon la règlement de la compétition. En cas de tests négatifs, les joueurs pourraient tenter de rallier Yaoundé depuis Garoua, au Nord, où ils sont confinés, pour jouer le match lundi à 20h00."Pour les tests et tout ça, je laisse les personnes qualifiées le faire", a-t-il ajouté.

En tout sept joueurs de l'effectif ont été testés positifs samedi, ainsi que le sélectionneur Amir Abdou et des membres du staff. En plus des deux gardiens cités, il s'agit des milieux Nakibou Aboubakari, Yacine Bourhane, de l'attaquant Mohamed M'Changama, et des défenseurs Kassim Abdallah et Alexis Souahy.

Pour le choix d'un portier, les Comores peuvent soit aligner Ben Boina, homme du match contre le Maroc malgré la défaite (2-0), s'il est remis, soit un joueur de champ.

Pour choisir un gardien, le staff "a décidé de rassembler tous les joueurs valides et mettre à plat la situation", a expliqué Padovani. "La première chose, c'est qu'il fallait que ça vienne d'eux, on a eu des potentiels gardiens. On rigole, on préfère le prendre comme ça, c'est cocasse..."


LODJ avec AFP




Salma Labtar
Journaliste sportive et militante féministe, lauréate de l'ISIC En savoir plus sur cet auteur
Dimanche 23 Janvier 2022