Le journal rappelle que, dès 2008, le Roi Mohammed VI avait placé le développement humain au cœur du projet sportif national, faisant du football un levier d’éducation, de formation et d’ascension sociale pour les jeunes talents du Royaume. Cette vision s’est concrétisée par des infrastructures modernes et une politique d’ouverture vers l’Afrique.
L’Équipe souligne que le Maroc met aujourd’hui son expertise à disposition de plusieurs pays africains, conseillant gratuitement sur la construction de stades, centres d’entraînement et académies, dans l’objectif de créer un écosystème sportif vertueux et partageable à l’échelle continentale.
Cette dynamique nationale se traduit également par la construction de neuf autres centres de formation inspirés du modèle de l’Académie Mohammed VI. Particularité du système marocain : la Fédération pilote directement la formation, reliant chaque académie à un club professionnel afin d’assurer un suivi cohérent des jeunes joueurs.
Depuis le retour du Maroc à l’Union africaine en 2017, cette politique s’inscrit dans un cadre d’ouverture diplomatique plus large. L’Équipe évoque notamment l’exemption de visas pour plusieurs pays africains comme le Sénégal ou la Côte d’Ivoire, ainsi que de grands projets structurants, tels que le gazoduc Nigeria–Maroc ou le port de Dakhla Atlantique, renforçant l’intégration économique du Royaume sur le continent.
Symbole supplémentaire de l’influence croissante du Maroc : la FIFA a choisi d’ouvrir son bureau Afrique à Salé, à proximité directe du complexe Mohammed VI, confirmant ainsi le rôle central du Royaume dans le football africain.
Pour L’Équipe, le constat est clair : le Maroc affirme pleinement son ambition de figurer « dans la cour des grands », tant sur les terrains que dans les instances internationales.