Par Bargach Larbi
La Coupe d’Afrique des Nations 2025 (CAN) commence ce soir à 18h30 avec une cérémonie d’ouverture que l’on annonce grandiose, suivie de l’entrée en lice de l’équipe nationale marocaine face à son homologue des Îles Comores. Cette édition suscite énormément d’espoirs et d’attentes chez les communautés africaines. En effet, organisée par le Maroc selon un cahier des charges de Coupe du monde, elle va, en cas de réussite, devenir le curseur à travers lequel les prochaines CAN seront évaluées.
Ce n’est pas tant pour la qualité des infrastructures développées à l’occasion, ou pour les moyens mis à la disposition des joueurs pour qu’ils brillent, mais pour la philosophie qui a conduit à cette organisation. La CAN n’a pas été pensée pour le prestige du pays et son image à l’international, mais pour être rentable tout en restant populaire. Les organisateurs se sont probablement inspirés du modèle économique développé par les différents festivals, notamment Mawazine.
En effet, pour maintenir les prix d’entrée au stade à un niveau convenable pour les catégories sociales défavorisées, ils ont conçu un système de location des loges suffisamment attractif pour :
- Satisfaire les entreprises qui veulent honorer leurs clients en leur offrant une expérience spectateur de haut niveau ;
- Générer suffisamment de revenus pour couvrir les déficits qu’occasionnent des prix d’entrée au stade bon marché.
Cette philosophie séduit ; elle a conquis un grand nombre d’acteurs économiques et de médias internationaux. Doublée d’une gouvernance efficace, elle n’a pas manqué d’attirer de nombreux sponsors. Ces derniers sont toujours sensibles à l’idée d’associer leurs marques à un événement continental d’envergure lorsqu’ils font confiance à ceux qui le pilotent.
Les prémisses d’une belle compétition sont là, mais le football, compte tenu des passions qu’il suscite, reste imprévisible. Un mauvais parcours de la sélection marocaine, des bagarres entre supporters ou des provocations extra-sportives pourraient tout gâcher.
Que Dieu nous en préserve et que triomphe le côté festif du football, celui qui anime les tribunes et celui qui fait le spectacle sur le terrain. Sur ce registre, on peut être optimiste : certains des meilleurs joueurs du monde sont présents et prêts pour que la fête commence.
Une autre CAN se déroule ailleurs, sur les réseaux sociaux, elle est animée et probablement financée par des officines. Par ceux qui profitent de la compétition sportive pour alimenter une compétition moins noble.
Cette CAN parallèle ne nous concerne pas il faut l'éviter, ne pas lire ou regarder les vidéos qu'elle produit encore moins lui répondre. Interagir avec ses animateurs c'est lui donner de la visibilité et servir ses intérêts haineux. On ne décrète pas que la CAN 2025, la CAN officielle, sera la meilleure de l'histoire, on agit pour que cet objectif se réalise, car dans la vie une seule main n'applaudit pas
Bargach Larbi
Ce n’est pas tant pour la qualité des infrastructures développées à l’occasion, ou pour les moyens mis à la disposition des joueurs pour qu’ils brillent, mais pour la philosophie qui a conduit à cette organisation. La CAN n’a pas été pensée pour le prestige du pays et son image à l’international, mais pour être rentable tout en restant populaire. Les organisateurs se sont probablement inspirés du modèle économique développé par les différents festivals, notamment Mawazine.
En effet, pour maintenir les prix d’entrée au stade à un niveau convenable pour les catégories sociales défavorisées, ils ont conçu un système de location des loges suffisamment attractif pour :
- Satisfaire les entreprises qui veulent honorer leurs clients en leur offrant une expérience spectateur de haut niveau ;
- Générer suffisamment de revenus pour couvrir les déficits qu’occasionnent des prix d’entrée au stade bon marché.
Cette philosophie séduit ; elle a conquis un grand nombre d’acteurs économiques et de médias internationaux. Doublée d’une gouvernance efficace, elle n’a pas manqué d’attirer de nombreux sponsors. Ces derniers sont toujours sensibles à l’idée d’associer leurs marques à un événement continental d’envergure lorsqu’ils font confiance à ceux qui le pilotent.
Les prémisses d’une belle compétition sont là, mais le football, compte tenu des passions qu’il suscite, reste imprévisible. Un mauvais parcours de la sélection marocaine, des bagarres entre supporters ou des provocations extra-sportives pourraient tout gâcher.
Que Dieu nous en préserve et que triomphe le côté festif du football, celui qui anime les tribunes et celui qui fait le spectacle sur le terrain. Sur ce registre, on peut être optimiste : certains des meilleurs joueurs du monde sont présents et prêts pour que la fête commence.
Une autre CAN se déroule ailleurs, sur les réseaux sociaux, elle est animée et probablement financée par des officines. Par ceux qui profitent de la compétition sportive pour alimenter une compétition moins noble.
Cette CAN parallèle ne nous concerne pas il faut l'éviter, ne pas lire ou regarder les vidéos qu'elle produit encore moins lui répondre. Interagir avec ses animateurs c'est lui donner de la visibilité et servir ses intérêts haineux. On ne décrète pas que la CAN 2025, la CAN officielle, sera la meilleure de l'histoire, on agit pour que cet objectif se réalise, car dans la vie une seule main n'applaudit pas
Bargach Larbi