La double culture de Mahrez au cœur de la CAN
Le capitaine des Fennecs n’a pas cherché ses mots. Il a tenu à souligner la qualité de l’accueil marocain depuis l’arrivée de la sélection algérienne. Pour lui, l’atmosphère qui entoure cette Coupe d’Afrique des Nations est marquée par une proximité naturelle entre deux peuples voisins. Un message simple, mais lourd de sens dans un contexte où le football maghrébin est souvent scruté à travers le prisme de la rivalité.
Mahrez a insisté sur le fait que l’équipe se sent à l’aise et respectée, un élément qu’il juge important pour se concentrer pleinement sur la compétition.
Une CAN chargée d’émotion personnelle
Au-delà du cadre sportif, cette CAN 2025 revêt pour Mahrez une dimension intime. Le joueur a rappelé son histoire familiale, entre l’Algérie de son père et le Maroc de sa mère. Une double appartenance assumée, qu’il évoque avec fierté et sérénité, donnant à son séjour au Royaume une saveur particulière.
Sans discours calculé, il a parlé d’un lien personnel, presque naturel, avec le pays hôte, dans un ton sincère qui a marqué les observateurs.
Pression, critiques et responsabilités
Interrogé sur la pression qui pèse sur la sélection algérienne, Mahrez n’a pas esquivé. Il reconnaît une exigence forte autour des Verts, notamment en Algérie, mais estime que cette pression fait partie intégrante du métier. Pour lui, porter ce maillot implique des responsabilités claires.
Concernant les critiques récurrentes, le capitaine affiche un détachement assumé. L’expérience aidant, il préfère se concentrer sur le collectif et sur ce que l’équipe peut produire sur le terrain.
À quelques heures du coup d’envoi, Riyad Mahrez envoie un message clair : respect, calme et football. Le reste se jouera sur la pelouse, là où l’Algérie devra transformer les paroles apaisantes en performances concrètes.