À peine la billetterie ouverte, des milliers d’internautes se sont rués sur l’application YALLA, provoquant une surcharge du système. Plusieurs utilisateurs ont signalé sur les réseaux sociaux des temps de chargement interminables, des plantages répétés, voire l’impossibilité de valider leur paiement. Même les détenteurs de cartes VISA, censés bénéficier d’un accès prioritaire entre le 13 et le 15 octobre, ont rapporté les mêmes problèmes techniques.
En parallèle, le Fan ID, le système d’identification obligatoire pour accéder aux stades, a ajouté une couche de complexité.
Nombreux sont ceux qui disent ne pas comprendre les étapes d’inscription ou ne pas recevoir de confirmation après avoir soumis leurs données. Selon plusieurs captures d’écran circulant sur X (ancien Twitter), le compte officiel de YALLA aurait supprimé plusieurs publications liées au lancement, signe de gêne face au flot de critiques.
Le Maroc s’apprête à accueillir la plus grande Coupe d’Afrique des Nations de son histoire, avec des stades flambant neufs et un dispositif numérique inédit.
YALLA, présentée comme la plateforme officielle unique de billetterie, devait symboliser la modernité de l’organisation.
Mais à moins de 70 jours du coup d’envoi, cette panne fait tache. Selon plusieurs sources proches de l’organisation, la forte affluence simultanée aurait provoqué un effet d’embouteillage numérique difficile à anticiper.
Les responsables de la plateforme n’ont pas encore publié de communiqué officiel. En coulisses, une mise à jour technique d’urgence aurait été lancée pour rétablir le service avant minuit.
Les prochains jours seront cruciaux pour rétablir la confiance du public et stabiliser la plateforme avant la deuxième vague de ventes prévue d’ici la fin du mois. Si la panne persiste, elle pourrait gêner la logistique des fans étrangers et ternir l’image d’une CAN que le Maroc veut exemplaire.
Les organisateurs devront surtout clarifier les conditions d’accès via le Fan ID, devenu la bête noire des supporters.
D’ici là, une chose est sûre : pour beaucoup, le match a déjà commencé… dans les files d’attente numériques.
