Déjà en tête du groupe B avec 7 points (deux victoires et un nul), devant le Nigeria, les hommes de Saïd Ouahbi ont confirmé leur belle dynamique, affichant dès le coup d’envoi une forte volonté de prendre l’avantage. Dahak, très actif, s’est illustré d’entrée avec une tentative stoppée par le gardien adverse. En face, la Sierra Leone s’est elle aussi montrée dangereuse, obligeant Hamza Koutoune à se dépasser en défense.
Malgré une nette domination marocaine en première mi-temps, les occasions n’ont pas été concrétisées : tirs lointains imprécis, manques de lucidité dans la surface et un adversaire bien organisé défensivement.
La seconde période a été tout aussi disputée, avec des Lionceaux plus offensifs, notamment Dahak, auteur d’un excellent match, et Abdellaoui, proche d’ouvrir le score dans les dernières minutes du temps réglementaire. Le Maroc aurait pu bénéficier d’un penalty à la 78e minute suite à une intervention musclée du gardien sur Dahak, mais l’arbitrage, appuyé par la VAR, n’a pas accordé la faute. Une main flagrante dans la surface adverse dans le temps additionnel n’a pas davantage été sanctionnée, suscitant l’incompréhension côté marocain.
Les prolongations ont été marquées par une forte pression marocaine et un but de Bemassaoud à la 101e minute, annulé pour hors-jeu. L’ascenseur émotionnel s’est poursuivi jusqu’à la 115e minute, moment où Bemassaoudi a finalement libéré son équipe en inscrivant l’unique but de la rencontre.
Le gardien marocain Benchaouch a également joué un rôle clé, réalisant plusieurs arrêts décisifs pour préserver le score.
Malgré une victoire méritée, l’arbitrage de la rencontre a été vivement critiqué, avec deux penaltys non sifflés et de nombreuses fautes ignorées, ternissant quelque peu cette qualification historique.