Le rôle des graisses dans notre alimentation
Les graisses sont essentielles à notre organisme : elles fournissent de l’énergie, permettent l’absorption des vitamines liposolubles et participent à la construction des membranes cellulaires. Mais toutes les graisses ne se valent pas.
Les huiles riches en acides gras insaturés, comme l’huile d’olive, l’huile de colza ou l’huile de noix, sont généralement considérées comme bénéfiques pour la santé cardiovasculaire et pourraient avoir un effet protecteur face à certains cancers.
En revanche, les huiles riches en acides gras saturés ou les huiles fortement transformées peuvent avoir des effets moins favorables lorsqu’elles sont consommées en excès. La cuisson à haute température — friture ou cuisson prolongée — peut aussi modifier la structure chimique des huiles, générant des composés potentiellement toxiques, comme les aldéhydes ou les acides gras trans, qui sont suspectés d’augmenter le stress oxydatif et l’inflammation, deux facteurs liés au développement de certains cancers.
Préférer les cuissons douces
Pour limiter les risques, il est conseillé de privilégier les cuissons douces : vapeur, pochage, cuisson au four ou à la poêle à feu moyen avec des huiles stables à la chaleur. L’huile d’olive vierge extra, par exemple, reste stable jusqu’à environ 180°C et conserve ses antioxydants.
Les huiles de colza ou de noix, plus sensibles à la chaleur, sont mieux utilisées à froid, en assaisonnement ou en vinaigrette.
La modération avant tout
Il ne s’agit pas d’éliminer complètement les huiles de cuisson, mais de les utiliser avec discernement. Les excès de graisses, qu’elles soient d’origine animale ou végétale, sont à éviter.
Une alimentation variée, riche en fruits, légumes, légumineuses et céréales complètes, combinée à une activité physique régulière, reste le meilleur moyen de réduire le risque de cancer du sein.
Verdict : oui aux bonnes huiles, mais avec prudence
En résumé, toutes les huiles ne se valent pas lorsqu’il s’agit de prévention du cancer du sein. Les huiles de qualité, consommées crues ou à basse température, sont à privilégier, tandis que les cuissons à très haute température et les huiles trop transformées sont à limiter.
La clé reste la modération et l’équilibre alimentaire, afin de profiter des bienfaits des graisses sans exposer son corps à des composés nocifs.