Une semaine de redécouverte architecturale, artistique et citoyenne portée par Casamémoire
Casablanca, la métropole au charme hybride, se transforme du 12 au 18 mai 2025 en un vaste musée à ciel ouvert à l’occasion de la 14e édition des Journées du Patrimoine. Organisé par l’association Casamémoire, cet événement met à l’honneur cette année l’Art déco, à l’occasion du centenaire de l’Exposition internationale des Arts décoratifs de 1925. Une thématique qui trouve un écho naturel dans les rues de la ville blanche, dont les façades des années 1930-1940 témoignent encore avec fierté de cette époque foisonnante.
Une immersion dans l’âme Art déco de Casablanca
Loin de se limiter à une simple série de conférences ou de visites guidées, les Journées du Patrimoine 2025 proposent une programmation dense et accessible, mêlant art, mémoire et engagement citoyen. Au fil de la semaine, les visiteurs peuvent participer à plus de 40 activités réparties dans des lieux emblématiques : de la Place Mohammed V à la Villa Carl Ficke, en passant par les Anciens Abattoirs et la Coupole du Parc de la Ligue Arabe.
Parmi les temps forts : les expositions photographiques de Julie Delaye et Isabelle Dessaux qui invitent à une promenade visuelle dans le Casablanca Art déco ; les "Arabic Type Walks" guidées par Sophia Alami pour décrypter les typographies urbaines ; ou encore la série "Casablanca Confidential", véritable chasse aux trésors poétique à travers les quartiers emblématiques de la ville.
Un dialogue entre mémoire et modernité
La programmation scientifique n’est pas en reste, avec plusieurs conférences de haut niveau, à commencer par celle de Terrence Masson sur l'évolution du storytelling visuel, et celle de clôture sur la patrimonialisation dans l’espace MENA. Les tables rondes sur la réhabilitation du patrimoine bâti ou la mémoire des quartiers populaires témoignent de la volonté de Casamémoire d’inscrire le débat dans les enjeux contemporains de durabilité, de civisme et de transmission intergénérationnelle.
Les collaborations internationales — avec l’Italie, la Tunisie ou encore l’UNESCO — renforcent la portée régionale de cette édition, qui dépasse le simple cadre local pour interroger le devenir du patrimoine dans les grandes métropoles du Sud.
Des formats originaux et inclusifs
À noter également la grande variété des formats proposés : ateliers participatifs, projections de films, performances artistiques, séances de jazz ou encore vidéo mapping spectaculaire sur la façade de la Wilaya de Casablanca et à la Villa Carl Ficke. Les jeunes ne sont pas oubliés, avec des visites scolaires adaptées et des ateliers de dessin, de sérigraphie ou de slam.
Le "Souk Créatif", organisé pour la première fois aux Anciens Abattoirs, donne quant à lui la parole aux artisans, éditeurs, illustrateurs et collectifs engagés dans la valorisation du patrimoine matériel et immatériel. Un marché éphémère et engagé, qui devient un véritable laboratoire d’idées citoyennes.
Une ville qui se raconte, une mémoire qui se transmet
À travers cette édition 2025, Casamémoire réussit le pari de faire dialoguer passé et avenir, béton et poésie, recherche et création. Casablanca n’est pas seulement une ville à photographier : c’est un récit collectif à réécrire ensemble, à travers ses immeubles, ses voix, ses souvenirs.
Une immersion dans l’âme Art déco de Casablanca
Loin de se limiter à une simple série de conférences ou de visites guidées, les Journées du Patrimoine 2025 proposent une programmation dense et accessible, mêlant art, mémoire et engagement citoyen. Au fil de la semaine, les visiteurs peuvent participer à plus de 40 activités réparties dans des lieux emblématiques : de la Place Mohammed V à la Villa Carl Ficke, en passant par les Anciens Abattoirs et la Coupole du Parc de la Ligue Arabe.
Parmi les temps forts : les expositions photographiques de Julie Delaye et Isabelle Dessaux qui invitent à une promenade visuelle dans le Casablanca Art déco ; les "Arabic Type Walks" guidées par Sophia Alami pour décrypter les typographies urbaines ; ou encore la série "Casablanca Confidential", véritable chasse aux trésors poétique à travers les quartiers emblématiques de la ville.
Un dialogue entre mémoire et modernité
La programmation scientifique n’est pas en reste, avec plusieurs conférences de haut niveau, à commencer par celle de Terrence Masson sur l'évolution du storytelling visuel, et celle de clôture sur la patrimonialisation dans l’espace MENA. Les tables rondes sur la réhabilitation du patrimoine bâti ou la mémoire des quartiers populaires témoignent de la volonté de Casamémoire d’inscrire le débat dans les enjeux contemporains de durabilité, de civisme et de transmission intergénérationnelle.
Les collaborations internationales — avec l’Italie, la Tunisie ou encore l’UNESCO — renforcent la portée régionale de cette édition, qui dépasse le simple cadre local pour interroger le devenir du patrimoine dans les grandes métropoles du Sud.
Des formats originaux et inclusifs
À noter également la grande variété des formats proposés : ateliers participatifs, projections de films, performances artistiques, séances de jazz ou encore vidéo mapping spectaculaire sur la façade de la Wilaya de Casablanca et à la Villa Carl Ficke. Les jeunes ne sont pas oubliés, avec des visites scolaires adaptées et des ateliers de dessin, de sérigraphie ou de slam.
Le "Souk Créatif", organisé pour la première fois aux Anciens Abattoirs, donne quant à lui la parole aux artisans, éditeurs, illustrateurs et collectifs engagés dans la valorisation du patrimoine matériel et immatériel. Un marché éphémère et engagé, qui devient un véritable laboratoire d’idées citoyennes.
Une ville qui se raconte, une mémoire qui se transmet
À travers cette édition 2025, Casamémoire réussit le pari de faire dialoguer passé et avenir, béton et poésie, recherche et création. Casablanca n’est pas seulement une ville à photographier : c’est un récit collectif à réécrire ensemble, à travers ses immeubles, ses voix, ses souvenirs.
