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Ce quotient qui fait débat, un quotient qui divise


Tout le monde sait qu'un quotient est bien le résultat mathématique d’une division. Il y a toujours un dénominateur et numérateur.
Au primaire, maîtriser l’addition, la soustraction, et même la multiplication fut facile et très peu compliqué.
Par contre, cette fameuse Division a donné des cauchemars à beaucoup d'élèves.



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Ce quotient qui fait débat, un quotient qui divise

La division, on n’aime pas et les fractions on déteste 

Diviser, c’est partager alors que partager n'est pas aussi instinctif que cela. L'instinct primaire de notre espèce animale prime naturellement sur celui de la culture censée s’opposer en totalité ou en partie nos réflexes héréditaires et innés des comportements, tendances comportementales et mécanismes physiologiques sous-jacents des animaux.

On voit rarement un enfant partager son goûter dans une cour de récréation.
 

Diviser, c’est partager, mais aussi répartir.
 

Le mot qui fâche est lâché : “Répartition” qui restera toujours le fruit d’une division
 

À partir de là, toutes les civilisations, toutes les idéologies socio-économiques et toutes les révolutions sociétales se déchirent.

Comment simplement répartir les droits et les devoirs.

Comment répartir la division mondiale du travail ?

Comment assurer la division entre le travail et le capital ?

Comment répartir les ressources naturelles et la croissance économique ?

Et la liste est longue....

 

Historiquement, on a toujours mal réparti donc divisé avec des erreurs de calcul selon les rapports de force du moment.
 

Certes l’humanité, en générale, a évolué dans un seul sens : moins d’erreurs de calcul dans cette répartition/division
 

Mais on peut constater que les parents, les instituteurs, les maîtres et les professeurs acceptent encore des erreurs de calcul plus ou moins graves selon la Géographie, l’Histoire ou le Climat, mais toujours bien géolocalisé par notre cher Google.
 

Si certains sont toujours (redoublement) sur la lutte des classes, d’autres sont déjà passés à la lutte du genre, à la lutte des races ou encore au décolonialisme*.
 

Pour mémoire, on m’a appris à diviser au primaire puis à arrondir (les fractions) au collège pour finalement m'inculquer la pondération au moment d’arrondir le résultat d’une division en politique, en économie et en sciences sociales selon la théorie des climats de Montesquieu.
 

Ainsi, il n'y a pas lieu d'être ni naïf ni troublé par le nouveau quotient électoral 2021. En regardant le bon côté des choses, il permettra l'émergence éventuelle d’autres acteurs afin de résoudre l’inadéquation de l’offre et la demande du champ politique actuel.
 

On aura tout essayé ! Si le PJD a bien appris les tables de multiplication à la marocaine, il n’a toujours pas assimilé les règles de la division et la boutade de Winston Churchill restera d’actualité pour un long moment : “La démocratie est un mauvais système, mais elle est le moins mauvais de tous les systèmes”.
 

Alors puisque les votes des abstentionnistes compteront, un peu, légèrement ou beaucoup alors autant aller voter chers concitoyens.
 

Alors pour finir ce petit billet, la contextualisation des rapports de force ne permettra pas de sitôt à la division de tomber juste.

 

*Au sujet de la lutte du genre, la lutte des races ou encore du décolonialisme. je me permettrai d’y revenir dans un prochain article
 

Adnane Benchakroun


 

* je me permettrai d’y revenir dans un prochain article  

 


Jeudi 11 Mars 2021