Des données récentes : plus de mobiles, plus d’interruptions
Le Maroc connaît une forte pénétration mobile : en 2025 le pays comptait des dizaines de millions de connexions mobiles et une part importante d’abonnements “broadband”, reflet d’un usage quotidien accru des smartphones. Cette réalité crée un environnement où interruptions et sollicitations sont permanentes. (données digitales 2025 sur la pénétration mobile).
Évidence scientifique : écran et attention
Nombre d’études internationales et locales montrent des liens entre durée d’écran élevée et difficultés d’attention, troubles du sommeil et baisse des performances scolaires. Au Maroc, des publications universitaires récentes (2024–2025) rapportent corrélations entre usage excessif du smartphone, insomnie et baisse des résultats académiques chez les étudiants.
Les méta-analyses internationales confirment que plus l’exposition est élevée, plus le risque d’altération des fonctions exécutives et de la mémoire de travail augmente.
Les méta-analyses internationales confirment que plus l’exposition est élevée, plus le risque d’altération des fonctions exécutives et de la mémoire de travail augmente.
Pourquoi cela arrive-t-il ? notifications, récompenses et multitâche
La logique est simple : les notifications activent des circuits de récompense (dopamine), renforçant la vérification compulsive. Le multitâche numérique épuise la capacité de concentration et fragmente la mémoire.
En outre, l’usage tardif des écrans nuit à la qualité du sommeil, lui-même indispensable à la consolidation mnésique. Le résultat : une réduction de l’endurance attentionnelle et une plus grande sensibilité aux distractions.
En outre, l’usage tardif des écrans nuit à la qualité du sommeil, lui-même indispensable à la consolidation mnésique. Le résultat : une réduction de l’endurance attentionnelle et une plus grande sensibilité aux distractions.
Que faire ? stratégies concrètes et pratiques
Les recommandations valides scientifiquement sont pragmatiques : limiter les notifications, instaurer des zones et plages sans écran, utiliser des “bains numériques” réguliers, favoriser des tâches en blocs (technique Pomodoro), et améliorer l’hygiène du sommeil (éteindre les écrans 60–90 minutes avant coucher).
Les établissements scolaires et les employeurs peuvent aussi jouer un rôle en définissant des politiques qui préservent la concentration. Des campagnes de prévention et d’éducation numérique sont d’ores et déjà préconisées par des experts locaux.
Les établissements scolaires et les employeurs peuvent aussi jouer un rôle en définissant des politiques qui préservent la concentration. Des campagnes de prévention et d’éducation numérique sont d’ores et déjà préconisées par des experts locaux.