Les anciens joueurs écossais n’ont pas oublié la lourde défaite subie face au Maroc (3-0) lors du Mondial 1998 en France. Pat Kevin, ancien ailier, confie à la BBC Radio 4 : « La défaite contre le Maroc en 1998 a laissé des cicatrices. C’est un plaisir de jouer contre le Brésil et on devrait battre Haïti, mais le problème, c’est le Maroc. Ce match a été un supplice, et nous en gardons de très mauvais souvenirs. »
Scott Brown, ancien capitaine de l’équipe d’Écosse, estime également que le Maroc représente le défi le plus difficile du groupe. Il souligne que les Lions de l’Atlas, actuellement 11ᵉ au classement FIFA, possèdent des joueurs de très haut niveau, au même titre que le Brésil. Selon lui, battre Haïti sera une obligation pour garder toutes ses chances de qualification.
James McFadden, ancien avant-centre écossais, qualifie le tirage de « difficile », rappelant que le Maroc, demi-finaliste du Mondial 2022, est aujourd’hui l’adversaire le plus redoutable du groupe. La BBC note que le Maroc a remporté ses huit matchs de qualification pour le Mondial 2026, inscrivant 22 buts et n’en concédant que deux, et que ses joueurs phares comme Achraf Hakimi (PSG) et Brahim Díaz (Real Madrid) représentent de véritables menaces.
Le quotidien écossais The Scotsman insiste sur le fait que l’Écosse ne souhaitait pas affronter le Maroc, « équipe du chapeau 2 » et l’une des meilleures sélections mondiales actuelles. Il rappelle également le parcours impressionnant de la sélection marocaine lors du dernier Mondial, où elle avait atteint les demi-finales avant de s’incliner de justesse face à la France. Le journal souligne le leadership de Walid Regragui et la solidité du groupe, capable de dominer sur le plan continental, avec des joueurs tels que Sofyan Amrabat, Azzedine Ounahi, Youssef En-Nesyri et Hamza Igamane, ancien attaquant des Rangers désormais à Lille.
Pour The Scotsman, le match Écosse–Maroc du 19 juin s’annonce donc « tout sauf une formalité » et promet une rencontre passionnante, confirmant la réputation des Lions de l’Atlas comme la « bête noire » du groupe C.