Malgré un contexte mondial marqué par des crises géopolitiques, l’inflation et les conséquences du changement climatique, l’économie marocaine a montré des signes de reprise. Le taux de croissance a augmenté de 1,5 % en 2022 à 3,4 % en 2023, principalement grâce à une amélioration des recettes fiscales (+7,4 %), atteignant 324 milliards de dirhams. Toutefois, les dépenses publiques ont aussi augmenté, avec une hausse significative des dépenses d’investissement (+18 %). En parallèle, la dette publique représente encore un défi majeur, atteignant 69,5 % du PIB.
Gouvernance et gestion des programmes publics
Le rapport souligne des insuffisances dans la planification et la réalisation des programmes publics, notamment un manque de coordination entre les acteurs, des études préalables insuffisantes, et des problèmes liés à la mobilisation du foncier. Ces lacunes ont entraîné des retards et des dépenses non optimales, affectant négativement l’impact attendu des projets sur les citoyens. Par exemple, le programme des villes nouvelles, bien que stratégique pour répondre à la croissance urbaine, affiche un taux de réalisation de seulement 20 % de ses objectifs prévus.
Gestion des ressources en eau : un enjeu vital
La problématique de l’épuisement des ressources en eau, exacerbée par le changement climatique et des années de sécheresse, figure parmi les priorités identifiées. Le rapport insiste sur l’urgence de renforcer les infrastructures hydriques, telles que la construction de barrages et le développement de solutions innovantes comme la désalinisation et la réutilisation des eaux usées. Cependant, il met en garde contre le manque de cohérence entre stratégies sectorielles et leur application sur le terrain.
Vers une fiscalité équitable et efficace
Dans le cadre des réformes fiscales en cours, le rapport prône l’établissement d’un système fiscal plus équitable et incitatif. L’objectif est de générer des ressources stables tout en encourageant les investissements privés. Toutefois, des écarts persistent dans la collecte des impôts, liés à des procédures de contrôle insuffisantes et à des déclarations fiscales inexactes.
Recommandations clés
Le Conseil Supérieur des Comptes formule plusieurs recommandations pour améliorer l’efficacité des politiques publiques :
En conclusion, le rapport appelle à une mobilisation collective pour répondre aux défis émergents et consolider les acquis. Le Conseil réitère l’importance d’une gestion responsable et transparente pour garantir le bien-être des citoyens et soutenir un développement économique et social durable.
Gouvernance et gestion des programmes publics
Le rapport souligne des insuffisances dans la planification et la réalisation des programmes publics, notamment un manque de coordination entre les acteurs, des études préalables insuffisantes, et des problèmes liés à la mobilisation du foncier. Ces lacunes ont entraîné des retards et des dépenses non optimales, affectant négativement l’impact attendu des projets sur les citoyens. Par exemple, le programme des villes nouvelles, bien que stratégique pour répondre à la croissance urbaine, affiche un taux de réalisation de seulement 20 % de ses objectifs prévus.
Gestion des ressources en eau : un enjeu vital
La problématique de l’épuisement des ressources en eau, exacerbée par le changement climatique et des années de sécheresse, figure parmi les priorités identifiées. Le rapport insiste sur l’urgence de renforcer les infrastructures hydriques, telles que la construction de barrages et le développement de solutions innovantes comme la désalinisation et la réutilisation des eaux usées. Cependant, il met en garde contre le manque de cohérence entre stratégies sectorielles et leur application sur le terrain.
Vers une fiscalité équitable et efficace
Dans le cadre des réformes fiscales en cours, le rapport prône l’établissement d’un système fiscal plus équitable et incitatif. L’objectif est de générer des ressources stables tout en encourageant les investissements privés. Toutefois, des écarts persistent dans la collecte des impôts, liés à des procédures de contrôle insuffisantes et à des déclarations fiscales inexactes.
Recommandations clés
Le Conseil Supérieur des Comptes formule plusieurs recommandations pour améliorer l’efficacité des politiques publiques :
Renforcer la gouvernance : Améliorer la coordination interinstitutionnelle et adopter une planification basée sur des études rigoureuses.
Accélérer les réformes fiscales : Simplifier les procédures et optimiser la collecte pour accroitre les ressources publiques.
Sécuriser les ressources en eau : Intégrer des approches multidimensionnelles pour une gestion durable.
Augmenter l’efficacité des investissements publics : Suivre et évaluer rigoureusement l’impact des projets.
En conclusion, le rapport appelle à une mobilisation collective pour répondre aux défis émergents et consolider les acquis. Le Conseil réitère l’importance d’une gestion responsable et transparente pour garantir le bien-être des citoyens et soutenir un développement économique et social durable.
+Débat en podcast en dessous des chroniqueurs de la web Radio R212 sur le sujet de cet article à travers ces questions :
Quelles grandes priorités budgétaires ressortent du rapport ?
Comment le rapport évalue-t-il l'efficacité des réformes ?
Quels sont les principaux obstacles à la bonne gouvernance ?
Comment le rapport évalue-t-il l'efficacité des réformes ?
Quels sont les principaux obstacles à la bonne gouvernance ?