Slovaquie, États-Unis, Allemagne, Australie… L’épidémie de doutes est mondiale
On ne parle pas ici de simples complots en ligne, mais de conférences de presse ministérielles, d’enquêtes journalistiques, et de documents officiels qui commencent à filtrer. Le 22 avril, le Premier ministre slovaque Robert Fico a lâché une bombe : des analyses indépendantes auraient mis en lumière « d’énormes quantités d’ADN » non déclarées dans les injections à ARN messager. Conséquence directe : Bratislava refuse les 297 000 doses prévues par Bruxelles pour 2025.
Pendant ce temps, à Washington, la Maison Blanche a discrètement relooké son site sur le Covid. Exit les recommandations vaccinales, bienvenue aux sections sur la « vérité », avec dossiers sur la théorie de la fuite de laboratoire, les contradictions d’Anthony Fauci (dont la fortune a presque doublé entre 2019 et 2023), ou encore le coût réel des confinements. Ambiance !
Dossiers secrets, e-mails enfouis, rapports enterrés : l’effet boomerang
Côté Allemagne, un rapport du BND – les services secrets – datant de 2020 aurait conclu avec 80 à 95 % de certitude que le virus venait d’un labo de Wuhan. Pourquoi n’en a-t-on jamais entendu parler ? Parce que, selon Die Zeit, Angela Merkel aurait tout simplement classé l’affaire. En réaction, le gouvernement relance timidement une nouvelle expertise.
En Australie, c’est carrément un mail interne, resté caché quatre ans, qui fait scandale. Il révèle que le commandant en chef de la santé publique n’a jamais été consulté avant l’instauration du couvre-feu drastique dans l’État de Victoria. Autrement dit : confinement d’urgence décidé… sans urgence sanitaire. Résultat : appel à une enquête parlementaire.
Et chez nous, on attend quoi pour chercher la vérité ?
Ce silence est d’autant plus préoccupant que nous avons appliqué, dès 2020, certaines des mesures les plus strictes au monde : fermeture totale des frontières, couvre-feu prolongé, pass vaccinal… Or, à l’heure où des documents émergent ailleurs, interroger la pertinence et les conséquences de nos décisions n’est plus une option, c’est un devoir de santé publique.
Les Marocains ont le droit de savoir. De comprendre. De poser des questions. Il ne s’agit pas de remettre en cause l’ensemble des efforts, ni de pointer des boucs émissaires. Mais plutôt d’ouvrir les fenêtres, de faire circuler l’air, et surtout la vérité.
Et si le virus le plus dangereux était celui du silence ?
Ne rien dire, c’est laisser s’installer la suspicion. Ouvrir l’enquête, c’est renforcer la confiance. À quand, alors, notre propre « commission vérité Covid » ?