Face à la crise hydrique qui touche le Royaume, le Maroc intensifie ses efforts pour garantir l’accès à l’eau potable. Mardi, le ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka, a effectué une visite de terrain dans la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceïma pour superviser l’état d’avancement des stations mobiles de dessalement d’eau de mer.

Ces neuf stations, réparties entre les provinces d’Al Hoceïma et de Chefchaouen, représentent un investissement de 160 millions de dirhams. Elles s’inscrivent dans un programme national ambitieux qui prévoit la construction de 203 stations similaires à travers le Royaume, pour un coût total estimé à 2,4 milliards de dirhams.

Lors de cette visite, Nizar Baraka a souligné l’importance de ces infrastructures pour répondre aux besoins croissants en eau potable, notamment dans les zones rurales et montagneuses. "Ces stations mobiles constituent une solution rapide et efficace pour pallier les pénuries d’eau et garantir un approvisionnement durable", a-t-il déclaré.

En plus de leur impact immédiat, ces projets s’inscrivent dans une stratégie globale visant à renforcer la résilience du Maroc face aux défis climatiques. Le dessalement, combiné à d’autres initiatives telles que la gestion des barrages et la réutilisation des eaux usées, constitue un pilier essentiel de cette stratégie.

Cependant, des défis persistent, notamment en termes de coûts énergétiques et de maintenance. Le ministre a insisté sur la nécessité d’investir dans des technologies durables et des partenariats public-privé pour maximiser l’efficacité de ces infrastructures.

En conclusion, les stations mobiles de dessalement dans la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceïma témoignent de l’engagement du Maroc à garantir la sécurité hydrique de ses citoyens. Une initiative qui pourrait servir de modèle pour d’autres régions confrontées à des défis similaires.