Dirham numérique : oui, avec conviction
Autant je suis très favorable au Dirham numérique, parce qu’il permettrait de mieux évaluer, formaliser et intégrer l’économie informelle, comme je l’ai déjà expliqué dans un précédent article.
Un dirham digital souverain, émis et régulé par Bank Al-Maghrib, représente un progrès en matière :
- d’inclusion financière
- de transparence des échanges
- de modernisation des paiements
- et de lutte contre la fraude et l’économie grise.
Un dirham digital souverain, émis et régulé par Bank Al-Maghrib, représente un progrès en matière :
- d’inclusion financière
- de transparence des échanges
- de modernisation des paiements
- et de lutte contre la fraude et l’économie grise.
Cryptomonnaies : une toute autre logique
À l’inverse, ouvrir la voie aux cryptomonnaies au Maroc, même sous contrôle légal, est une décision hautement risquée.
1) Volatilité extrême :
Les cryptomonnaies comme Bitcoin ou Ethereum peuvent perdre 20% à 40% de valeur en quelques heures. Ce sont des actifs spéculatifs, sans stabilité, sans garantie, sans ancrage dans l’économie réelle.
Permettre au grand public d’y accéder revient à exposer des ménages à des pertes qu’ils ne peuvent ni anticiper ni absorber.
2) Le dirham n’est pas librement convertible :
Et c’est le point central.
Introduire les cryptomonnaies dans un pays où la monnaie nationale n’est pas totalement convertible revient à créer une sortie de capitaux par la bande.
Autrement dit : une fuite monétaire déguisée, susceptible de fragiliser la balance des paiements et la stabilité du dirham.
La question centrale n’est pas technologique.Elle est monétaire et géopolitique.
Réguler les plateformes ne change pas la nature du problème : on ne peut pas encadrer la volatilité mondiale.
- Le Dirham numérique est une innovation souveraine.
- Les cryptomonnaies, elles, sont une importation de risques globaux.
Réguler, oui.
Innover, oui.
Mais sans fragiliser la monnaie nationale, socle de toute stabilité économique.
Et sur ce point, avançons vite pour le Dirham numérique, mais avançons avec une grande prudence sur les cryptomonnaies.
Par Dr Az-Eddine Bennani
1) Volatilité extrême :
Les cryptomonnaies comme Bitcoin ou Ethereum peuvent perdre 20% à 40% de valeur en quelques heures. Ce sont des actifs spéculatifs, sans stabilité, sans garantie, sans ancrage dans l’économie réelle.
Permettre au grand public d’y accéder revient à exposer des ménages à des pertes qu’ils ne peuvent ni anticiper ni absorber.
2) Le dirham n’est pas librement convertible :
Et c’est le point central.
Introduire les cryptomonnaies dans un pays où la monnaie nationale n’est pas totalement convertible revient à créer une sortie de capitaux par la bande.
Autrement dit : une fuite monétaire déguisée, susceptible de fragiliser la balance des paiements et la stabilité du dirham.
La question centrale n’est pas technologique.Elle est monétaire et géopolitique.
Réguler les plateformes ne change pas la nature du problème : on ne peut pas encadrer la volatilité mondiale.
- Le Dirham numérique est une innovation souveraine.
- Les cryptomonnaies, elles, sont une importation de risques globaux.
Réguler, oui.
Innover, oui.
Mais sans fragiliser la monnaie nationale, socle de toute stabilité économique.
Et sur ce point, avançons vite pour le Dirham numérique, mais avançons avec une grande prudence sur les cryptomonnaies.
Par Dr Az-Eddine Bennani