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D’une économie mondiale à l'arrêt (Covid-19) à une économie de guerre !

L'économie de guerre, le mot est lâché.


L’économie de guerre désigne les pratiques économiques exceptionnelles mises en œuvre lors de certaines périodes historiques de fortes agitations ou d'autarcie extrême, généralement, mais pas nécessairement liées à l'existence de conflits armés.
Elle a pour objectif le maintien des activités économiques indispensables à un pays, l'autosuffisance, la dissuasion de la consommation privée, la garantie de la production des aliments et le contrôle de l'économie depuis l'État.(wikipédia)



Sommes-nous à la veille d’une telle situation ?

D’une économie mondiale à l'arrêt (Covid-19) à une économie de guerre !

Après des semaines de déni, les experts basculent, avec les chancelleries, vers le scénario d’une guerre qui risque de durer une longue période sinon des années.
 

Il est fort probable que Poutine réussisse son annexion du Donbass et de tout le sud de L’Ukraine, y compris Odesa et sera maître de la mer d’Azov et de la mer noir.
 

La Russie ne peut pas perdre et l’Ukraine ne peut pas gagner !
 

Poutine appellera à des négociations qui aboutiront à un cesse au feu, mais aussi à figer les combats dans une nouvelle guerre des tranchées.
 

Et le monde est reparti pour des années de guerre froide avec une Ukraine divisée en deux sur le modèle "Corée du Nord et Corée du Sud''.
 

Les armes peuvent se taire, le retour des réfugiés s'établir, et même la reconstruction d'être entamée dans un proche avenir.
 

Mais il sera difficile de parler ou de négocier une levée, même partielle, des sanctions.
 

Les embargos contre la Russie demeureront et l'impossibilité à l’Ukraine, amputée de son sud, d’exporter.
 

Un second choc énergétique, aussi grave que celui de 1973, se profile à l'horizon : gaz, charbon et pétrole.
 

La plus grande crise alimentaire depuis la Seconde Guerre mondiale menace le monde : céréales (L'Ukraine et la Russie produisent ensemble près de 30 % du blé commercialisé dans le monde), huiles végétales, maïs et soja.
 

Mais il y a plus grave encore, la plus grande menace à laquelle le système alimentaire mondial sera confronté est la perturbation du commerce des engrais.
 

En effet, l'Ukraine et la Russie (ainsi que la Biélorussie, alliée de la Russie sous les sanctions internationales) fournissent également de grandes quantités d'engrais, cette guerre peut avoir un impact sur chaque agriculteur dans le monde, et provoquer des baisses de production de tous les aliments.
 

Comme tous les oiseaux de mauvais augure, je manque de souffle et je m’arrête là.


Adnane Benchakroun



Mercredi 18 Mai 2022