Cette transformation, loin d’être un simple ajustement administratif, reflète une vision stratégique pour répondre aux exigences d’un secteur en pleine mutation, au Maroc et dans le monde.
Le Maroc s'est positionné comme un leader en matière de transition énergétique, grâce à des projets ambitieux tels que le complexe solaire Noor à Ouarzazate ou le parc éolien de Tarfaya. Ces réalisations ont permis de renforcer la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique national. Cependant, la gestion des nouvelles réalités du secteur, notamment l'intégration des énergies nouvelles comme l'hydrogène, exige une structure de régulation plus robuste et flexible.
Avec cette transformation, la nouvelle ANRE devient un acteur central pour accompagner cette dynamique, en assurant une régulation équitable et transparente pour tous les opérateurs. En élargissant son champ d’action à des secteurs stratégiques comme le gaz naturel et l’hydrogène, elle permettra de renforcer l’attractivité du Maroc pour les investisseurs étrangers et de garantir une gestion optimisée des ressources nationales.
Les meilleures pratiques internationales comme référence
La réforme de l’ANRE s’inspire des meilleures pratiques internationales en matière de régulation énergétique. À titre d’exemple, l’Agence Internationale de l’Énergie (AIE) souligne l’importance de structures de régulation intégrées pour garantir l’efficacité et la durabilité des systèmes énergétiques. En Europe, des pays comme l’Allemagne et la Norvège disposent d’autorités de régulation couvrant l’ensemble des filières énergétiques, ce qui leur permet de piloter efficacement leurs transitions énergétiques respectives.
En Allemagne, par exemple, l'Agence Fédérale des Réseaux (Bundesnetzagentur) supervise non seulement l’électricité, mais aussi le gaz et les télécommunications. Cette approche intégrée facilite la coordination des investissements et des politiques énergétiques. De même, aux États-Unis, la Federal Energy Regulatory Commission (FERC) joue un rôle crucial dans la régulation des infrastructures énergétiques à l’échelle nationale.
Ces exemples montrent que des régulateurs multisectoriels sont essentiels pour garantir une flexibilité et une réactivité dans un contexte énergétique mondial en rapide évolution. En s’inspirant de ces modèles, le Maroc vise à se doter d’un outil capable de répondre aux défis locaux tout en s’inscrivant dans une dynamique globale.
Au-delà de l’attractivité pour les investisseurs, la nouvelle ANRE contribuera à renforcer la souveraineté énergétique du Maroc. L'élargissement des compétences de l'autorité permettra de mieux intégrer les énergies renouvelables et de nouvelles technologies, réduisant ainsi la dépendance énergétique vis-à-vis des importations. L'hydrogène, en particulier, représente un potentiel énorme pour le Maroc, qui pourrait devenir un hub énergétique régional et un acteur clé dans les chaînes de valeur mondiales.
La transformation de l’ANRE en une autorité élargie et intégrée illustre la volonté du Maroc de se positionner comme un leader énergétique global. Cette refonte, ancrée dans une vision stratégique et inspirée des meilleures pratiques internationales, permettra de répondre aux exigences d’un secteur en pleine mutation, tout en renforçant la souveraineté et l’attractivité énergétique du pays. Le succès de cette réforme dépendra toutefois de sa mise en œuvre efficace et de la capacité à mobiliser tous les acteurs autour de cette vision ambitieuse.
Le Maroc s'est positionné comme un leader en matière de transition énergétique, grâce à des projets ambitieux tels que le complexe solaire Noor à Ouarzazate ou le parc éolien de Tarfaya. Ces réalisations ont permis de renforcer la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique national. Cependant, la gestion des nouvelles réalités du secteur, notamment l'intégration des énergies nouvelles comme l'hydrogène, exige une structure de régulation plus robuste et flexible.
Avec cette transformation, la nouvelle ANRE devient un acteur central pour accompagner cette dynamique, en assurant une régulation équitable et transparente pour tous les opérateurs. En élargissant son champ d’action à des secteurs stratégiques comme le gaz naturel et l’hydrogène, elle permettra de renforcer l’attractivité du Maroc pour les investisseurs étrangers et de garantir une gestion optimisée des ressources nationales.
Les meilleures pratiques internationales comme référence
La réforme de l’ANRE s’inspire des meilleures pratiques internationales en matière de régulation énergétique. À titre d’exemple, l’Agence Internationale de l’Énergie (AIE) souligne l’importance de structures de régulation intégrées pour garantir l’efficacité et la durabilité des systèmes énergétiques. En Europe, des pays comme l’Allemagne et la Norvège disposent d’autorités de régulation couvrant l’ensemble des filières énergétiques, ce qui leur permet de piloter efficacement leurs transitions énergétiques respectives.
En Allemagne, par exemple, l'Agence Fédérale des Réseaux (Bundesnetzagentur) supervise non seulement l’électricité, mais aussi le gaz et les télécommunications. Cette approche intégrée facilite la coordination des investissements et des politiques énergétiques. De même, aux États-Unis, la Federal Energy Regulatory Commission (FERC) joue un rôle crucial dans la régulation des infrastructures énergétiques à l’échelle nationale.
Ces exemples montrent que des régulateurs multisectoriels sont essentiels pour garantir une flexibilité et une réactivité dans un contexte énergétique mondial en rapide évolution. En s’inspirant de ces modèles, le Maroc vise à se doter d’un outil capable de répondre aux défis locaux tout en s’inscrivant dans une dynamique globale.
Au-delà de l’attractivité pour les investisseurs, la nouvelle ANRE contribuera à renforcer la souveraineté énergétique du Maroc. L'élargissement des compétences de l'autorité permettra de mieux intégrer les énergies renouvelables et de nouvelles technologies, réduisant ainsi la dépendance énergétique vis-à-vis des importations. L'hydrogène, en particulier, représente un potentiel énorme pour le Maroc, qui pourrait devenir un hub énergétique régional et un acteur clé dans les chaînes de valeur mondiales.
La transformation de l’ANRE en une autorité élargie et intégrée illustre la volonté du Maroc de se positionner comme un leader énergétique global. Cette refonte, ancrée dans une vision stratégique et inspirée des meilleures pratiques internationales, permettra de répondre aux exigences d’un secteur en pleine mutation, tout en renforçant la souveraineté et l’attractivité énergétique du pays. Le succès de cette réforme dépendra toutefois de sa mise en œuvre efficace et de la capacité à mobiliser tous les acteurs autour de cette vision ambitieuse.
Zouhair Chorfi a été nommé président de l'Autorité Nationale de Régulation de l'Énergie (ANRE), succédant à Abdellatif Bardach
Zouhair Chorfi est un haut fonctionnaire marocain ayant occupé plusieurs postes de responsabilité au sein de l'administration publique. Titulaire d'un doctorat en sciences économiques de l'Université de Grenoble obtenu en 1985, il a débuté sa carrière à l'Inspection Générale des Finances. Par la suite, il a rejoint la Direction du Trésor et des Finances Extérieures (DTFE), où il a exercé diverses fonctions liées à la politique monétaire, à la gestion de la dette et à la mobilisation des financements extérieurs. En 2003, il a été nommé directeur de cette direction.
En 2010, Zouhair Chorfi a été nommé directeur général de l'Administration des Douanes et Impôts Indirects (ADII), poste qu'il a occupé jusqu'en 2017. Durant son mandat, il a œuvré à la modernisation de l'administration douanière et a renforcé sa contribution au budget général de l'État. En novembre 2017, il a été nommé secrétaire général du ministère de l'Économie et des Finances.
En septembre 2020, il a été désigné chef de cabinet du ministre de l'Économie, des Finances et de la Réforme de l'Administration.
Par ailleurs, Zouhair Chorfi a été réélu à l'unanimité pour un nouveau mandat à la tête de l'Organisation Mondiale des Douanes, témoignant de la confiance et de la considération dont jouit le Maroc à l'échelle internationale.
En 2023, il a été nommé membre du Conseil de Surveillance du Crédit du Maroc, apportant son expertise au secteur bancaire.
Tout au long de sa carrière, Zouhair Chorfi a démontré un engagement constant envers le développement économique du Maroc, en occupant des postes clés et en contribuant à la mise en œuvre de réformes majeures dans les secteurs financier et énergétique.
En 2010, Zouhair Chorfi a été nommé directeur général de l'Administration des Douanes et Impôts Indirects (ADII), poste qu'il a occupé jusqu'en 2017. Durant son mandat, il a œuvré à la modernisation de l'administration douanière et a renforcé sa contribution au budget général de l'État. En novembre 2017, il a été nommé secrétaire général du ministère de l'Économie et des Finances.
En septembre 2020, il a été désigné chef de cabinet du ministre de l'Économie, des Finances et de la Réforme de l'Administration.
Par ailleurs, Zouhair Chorfi a été réélu à l'unanimité pour un nouveau mandat à la tête de l'Organisation Mondiale des Douanes, témoignant de la confiance et de la considération dont jouit le Maroc à l'échelle internationale.
En 2023, il a été nommé membre du Conseil de Surveillance du Crédit du Maroc, apportant son expertise au secteur bancaire.
Tout au long de sa carrière, Zouhair Chorfi a démontré un engagement constant envers le développement économique du Maroc, en occupant des postes clés et en contribuant à la mise en œuvre de réformes majeures dans les secteurs financier et énergétique.