Alors que la folle soirée munichoise du 31 mai dernier – lors de laquelle le PSG avait écrasé l’Inter Milan 5-0 en finale de Ligue des champions – semblait lointaine, le club parisien a malgré tout affiché sa supériorité technique face à l’équipe espagnole d’Antoine Griezmann, sous un soleil écrasant au mythique Rose Bowl, stade de la finale de la Coupe du monde 1994.

Dans ce cadre emblématique, les Parisiens ont séduit le public local avec une présentation rythmée sur le morceau « Not like us » du rappeur Kendrick Lamar, symbolisant leur différence.

« C’est une saison très longue mais la motivation reste élevée. Jouer dans ces conditions de chaleur n’était pas simple, mais nous avons réalisé un très bon match », a déclaré l’entraîneur Luis Enrique au micro de DAZN.

Malgré une défaite récente contre l’Atlético en novembre dernier (2-1), le PSG a montré sa nette progression et son avance sur un autre grand d’Europe. Forts de leurs titres de champion de France et d’Europe, les Parisiens entament leur quête du titre mondial avant d’affronter Botafogo jeudi, puis Seattle le 23 juin.

Le capitaine Marquinhos a insisté : « Même champions d’Europe il y a trois semaines, nous sommes toujours motivés pour aller chercher de belles choses. Nous défendons notre titre ici et devons poursuivre sur cette dynamique. »

Présent au stade, le président de la FIFA Gianni Infantino, promoteur de l’élargissement controversé de la compétition à 32 équipes, a vu évoluer quasiment la même équipe parisienne que lors de Munich, à l’exception notable de l’absence d’Ousmane Dembélé, touché à la cuisse.

Son remplaçant, Gonçalo Ramos, s’est montré actif en première période, notamment sur une frappe timide à la 17e minute, avant que Khvicha Kvaratskhelia ne lance parfaitement Fabian Ruiz, auteur du premier but parisien (19e).

Le PSG a ensuite capitalisé sur deux erreurs défensives madrilènes pour creuser l’écart, avec un but de Vitinha juste avant la pause (45+1), servi par « Kvara », très en vue.

En seconde période, les Madrilènes ont tenté de réagir, mais sans succès. Un but de Julian Alvarez a été annulé après visionnage vidéo pour faute préalable.

À la 78e minute, Clément Lenglet a été expulsé pour un second carton jaune, laissant l’Atlético à dix. Malgré cette supériorité numérique, Paris a manqué une occasion nette par Sorloth (82e).

Le score a finalement été alourdi par Senny Mayulu (87e), entré en cours de match, avant une dernière réalisation sur penalty de Lee Kang-in (90+7), également remplaçant.