Dans une déclaration conjointe, huit rapporteurs spéciaux, dont Alexandra Xanthaki (droits culturels) et Francesca Albanese (droits humains dans les territoires palestiniens occupés depuis 1967), se sont appuyés sur les conclusions publiées le 16 septembre par la Commission d’enquête internationale indépendante de l’ONU. Ce rapport accuse Israël d’avoir commis des actes de génocide contre la population de Gaza et appelle à l’arrêt immédiat des exactions.

« Les instances sportives ne doivent pas fermer les yeux face à de graves violations des droits humains, surtout lorsque leurs plateformes servent à normaliser l’injustice », ont déclaré les experts. Ils soulignent que, comme dans d’autres précédents, les équipes nationales de pays accusés de violations massives peuvent être suspendues, rappelant que la FIFA et l’UEFA ont des obligations en matière de droits humains.

Les rapporteurs ont toutefois précisé que tout boycott sportif doit viser l’État israélien et non les individus : « Aucune discrimination ni sanction ne devrait s’appliquer aux joueurs en raison de leur origine ou de leur nationalité », ont-ils insisté.