L’IA en santé : un outil d’aide, pas un substitut au diagnostic médical..
Ces experts affirment que les solutions technologiques peuvent constituer une première étape pour obtenir des éclaircissements rapides, notamment dans des situations non urgentes. Cependant, ils soulignent que rien ne peut remplacer une consultation clinique approfondie, qui repose sur un examen physique et des analyses appropriées.
Le docteur Tayeb Hamdi, chercheur en politiques et systèmes de santé, déclare : « La question n’est plus de savoir si ces technologies doivent être intégrées en médecine, mais comment les utiliser de manière responsable et efficace. » Selon lui, l’IA transforme le rôle du patient, qui devient un acteur actif de sa propre prise en charge, collaborant ainsi avec les médecins, infirmiers et autres professionnels de santé.
Il met également en garde contre une utilisation exclusive de ces outils, comme ChatGPT ou DeepSeek, sans passer par l’expertise médicale. « Cela peut entraîner des erreurs de diagnostic et des complications graves », prévient-il.
Une complémentarité essentielle
Le docteur Mohamed Aarioua, spécialiste en santé publique, partage cette vision. Il reconnaît que la curiosité des patients à consulter l’IA avant de voir un médecin est légitime, mais il insiste sur le fait que cela ne doit pas remplacer une consultation médicale. « Un algorithme ne peut pas délivrer une ordonnance et ne saura pas toujours faire la distinction entre des symptômes similaires liés à des pathologies différentes », explique-t-il.
Il rappelle que, malgré leurs avancées, ces systèmes ne peuvent pas évaluer la complexité d’un cas médical. « Leur rôle doit être celui d’un guide préliminaire. Le diagnostic final nécessite un contact direct avec un professionnel de santé, un examen clinique et, si nécessaire, des analyses complémentaires. »
Pour ces deux experts, la clé réside dans la complémentarité : l’IA peut améliorer la sensibilisation des patients et favoriser une meilleure communication avec les soignants, à condition de rester un outil d’appoint et non un substitut au savoir médical.
Le docteur Tayeb Hamdi, chercheur en politiques et systèmes de santé, déclare : « La question n’est plus de savoir si ces technologies doivent être intégrées en médecine, mais comment les utiliser de manière responsable et efficace. » Selon lui, l’IA transforme le rôle du patient, qui devient un acteur actif de sa propre prise en charge, collaborant ainsi avec les médecins, infirmiers et autres professionnels de santé.
Il met également en garde contre une utilisation exclusive de ces outils, comme ChatGPT ou DeepSeek, sans passer par l’expertise médicale. « Cela peut entraîner des erreurs de diagnostic et des complications graves », prévient-il.
Une complémentarité essentielle
Le docteur Mohamed Aarioua, spécialiste en santé publique, partage cette vision. Il reconnaît que la curiosité des patients à consulter l’IA avant de voir un médecin est légitime, mais il insiste sur le fait que cela ne doit pas remplacer une consultation médicale. « Un algorithme ne peut pas délivrer une ordonnance et ne saura pas toujours faire la distinction entre des symptômes similaires liés à des pathologies différentes », explique-t-il.
Il rappelle que, malgré leurs avancées, ces systèmes ne peuvent pas évaluer la complexité d’un cas médical. « Leur rôle doit être celui d’un guide préliminaire. Le diagnostic final nécessite un contact direct avec un professionnel de santé, un examen clinique et, si nécessaire, des analyses complémentaires. »
Pour ces deux experts, la clé réside dans la complémentarité : l’IA peut améliorer la sensibilisation des patients et favoriser une meilleure communication avec les soignants, à condition de rester un outil d’appoint et non un substitut au savoir médical.


