Le président américain Donald Trump a confirmé avoir donné son feu vert à la CIA pour conduire des opérations létales et secrètes au Venezuela, visant le régime de Nicolas Maduro, qu’il accuse de diriger une organisation de « narco-terrorisme » responsable d’un vaste trafic de drogue vers les États-Unis. L’ancien président a également évoqué la possibilité de frappes ciblées sur le territoire vénézuélien, dans le cadre d’une politique offensive soutenue par un avis du département de la Justice autorisant des actions contre des cartels présumés.
 

Du côté de Caracas, la réaction a été immédiate. Nicolas Maduro a dénoncé une « violation grave du droit international », rejetant toute ingérence américaine et évoquant un nouveau risque de « guerre dans les Caraïbes ». Le gouvernement vénézuélien rappelle que Washington a déjà mené plusieurs frappes en mer contre des embarcations suspectées de trafic de drogue, faisant 27 morts, tandis que huit navires de guerre américains croisent actuellement au large du pays. Une escalade qui ravive le spectre des anciennes politiques d’interventionnisme américain en Amérique latine.