Le 22 juillet 2025, Donald Trump a annoncé le retrait des États-Unis de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO). Cette décision sera effective à compter du 31 décembre 2026, comme l’a précisé le département d'État américain dans un communiqué.
Selon une porte-parole adjointe de la Maison Blanche, Anna Kelly, l’UNESCO « soutient des causes culturelles et sociales 'woke' », jugées divisives et en décalage avec les politiques soutenues par les électeurs américains lors des élections de novembre. Elle a déclaré que Trump « fera toujours passer l’Amérique en premier ».
La diplomatie américaine a également critiqué l’admission de l’État de Palestine comme membre de l’UNESCO, une décision prise en 2011, qualifiée de « hautement problématique ». Les États-Unis estiment que cette admission a contribué à la propagation de discours hostiles envers Israël au sein de l’organisation.
En réaction à cette annonce, Audrey Azoulay, présidente de l’UNESCO, a déclaré que cette décision, bien que regrettable, était attendue et que l’organisation s’y était préparée.
Emmanuel Macron, président français, a exprimé son « soutien indéfectible à l’UNESCO », qu’il considère comme le protecteur universel de la science, de l’éducation, de la culture et du patrimoine mondial. Le ministère français des Affaires étrangères a également regretté la décision des États-Unis, soulignant que l’UNESCO soutient des initiatives telles que la lutte contre l’antisémitisme et les discours de haine.
Ce n’est pas la première fois que Trump prend une telle décision. En 2017, il avait déjà demandé le retrait des États-Unis de l’UNESCO, un retrait qui avait pris effet fin 2018. Son successeur, Joe Biden, avait inversé cette décision en 2023. En février 2025, Biden avait signé un décret demandant un réexamen du soutien américain à diverses agences de l’ONU dans un délai de 90 jours.