À une vingtaine de kilomètres au sud de Tanger, sur les terres sablonneuses d’Al Houara, un projet gigantesque prend forme, encore à l’état de promesse. Annoncé dans les médias spécialisés en mai dernier, ce complexe de 1,2 milliard de dollars, porté par l’ancien directeur de McLaren Éric Boullier, prévoit la construction d’un circuit homologué Grade 1 par la FIA, étape indispensable pour espérer accueillir un Grand Prix de Formule 1. Le Maroc, qui n’a plus organisé de course depuis 1958, compte réécrire l’histoire.
Le dernier passage de la F1 sur le continent africain remonte à 1993, en Afrique du Sud. Depuis, silence radio. Pourtant, le sport automobile n’a jamais disparu des écrans ni des ambitions africaines. Et aujourd’hui, dans un contexte de mondialisation croissante du calendrier F1, le retour de l’Afrique s’impose comme une nécessité symbolique autant que stratégique.
Le choix du Maroc n’est pas anodin. Le royaume possède déjà une culture automobile forte, des infrastructures modernes et une volonté affirmée de s’imposer comme acteur sportif global. Le projet d’Al Houara inclut un circuit permanent, une marina, des hôtels, un centre commercial et même un parc à thème. Il serait situé à proximité immédiate de l’aéroport international, du port Tanger Med et de la ligne à grande vitesse reliant Casablanca à Tanger. Un dispositif logistique taillé pour séduire Liberty Media, actuel détenteur des droits commerciaux de la F1.
Sur les forums spécialisés, dans les commentaires YouTube ou sur Twitter, la communauté marocaine exprime un mélange d’espoir et de prudence. Beaucoup rappellent l’histoire oubliée du Grand Prix de Casablanca en 1958, unique étape marocaine du championnat du monde, disputée sur le circuit urbain d’Aïn-Diab. D’autres évoquent les succès plus récents du circuit Moulay El Hassan de Marrakech, hôte de la Formule E et du WTCR.
Le Maroc n’est pas un novice. Mais le pays n’est pas seul à convoiter ce retour. Le Rwanda a également officialisé sa candidature, tandis que l’Afrique du Sud reste un prétendant naturel grâce au mythique circuit de Kyalami. La F1, par la voix de son président Stefano Domenicali, a confirmé son intérêt pour un retour en Afrique, tout en appelant à la prudence : « Nous voulons aller en Afrique, mais avec le bon investissement et une stratégie durable. »
Lewis Hamilton, figure emblématique de la discipline, a plusieurs fois défendu ce retour : « On ne peut pas continuer à ignorer l’Afrique. Le continent a tant à offrir. » Une prise de position qui résonne au sein de la communauté internationale, mais aussi dans le monde arabe et africain.
Le projet marocain se veut à la fois ambitieux et réaliste. À ce jour, près de 800 millions de dollars auraient déjà été sécurisés auprès d’investisseurs privés, selon RacingNews365. L’étude de faisabilité a été menée, les plans sont prêts, et si le feu vert est donné par les autorités, les travaux pourraient s’achever d’ici trois ans. Pour les passionnés comme pour les observateurs, le Maroc coche de nombreuses cases. Sa proximité géographique avec l’Europe, son dynamisme économique, ses capacités d’accueil, mais aussi sa stratégie d’image à l’approche de la Coupe du Monde 2030, renforcent la crédibilité de sa candidature.
La compétition est ouverte, mais une chose est certaine : les moteurs s’échauffent, et l’Afrique est enfin dans les rétroviseurs de la F1. Pour le Maroc, ce n’est plus seulement une course contre la montre. C’est une course vers l’Histoire.
Le dernier passage de la F1 sur le continent africain remonte à 1993, en Afrique du Sud. Depuis, silence radio. Pourtant, le sport automobile n’a jamais disparu des écrans ni des ambitions africaines. Et aujourd’hui, dans un contexte de mondialisation croissante du calendrier F1, le retour de l’Afrique s’impose comme une nécessité symbolique autant que stratégique.
Le choix du Maroc n’est pas anodin. Le royaume possède déjà une culture automobile forte, des infrastructures modernes et une volonté affirmée de s’imposer comme acteur sportif global. Le projet d’Al Houara inclut un circuit permanent, une marina, des hôtels, un centre commercial et même un parc à thème. Il serait situé à proximité immédiate de l’aéroport international, du port Tanger Med et de la ligne à grande vitesse reliant Casablanca à Tanger. Un dispositif logistique taillé pour séduire Liberty Media, actuel détenteur des droits commerciaux de la F1.
Sur les forums spécialisés, dans les commentaires YouTube ou sur Twitter, la communauté marocaine exprime un mélange d’espoir et de prudence. Beaucoup rappellent l’histoire oubliée du Grand Prix de Casablanca en 1958, unique étape marocaine du championnat du monde, disputée sur le circuit urbain d’Aïn-Diab. D’autres évoquent les succès plus récents du circuit Moulay El Hassan de Marrakech, hôte de la Formule E et du WTCR.
Le Maroc n’est pas un novice. Mais le pays n’est pas seul à convoiter ce retour. Le Rwanda a également officialisé sa candidature, tandis que l’Afrique du Sud reste un prétendant naturel grâce au mythique circuit de Kyalami. La F1, par la voix de son président Stefano Domenicali, a confirmé son intérêt pour un retour en Afrique, tout en appelant à la prudence : « Nous voulons aller en Afrique, mais avec le bon investissement et une stratégie durable. »
Lewis Hamilton, figure emblématique de la discipline, a plusieurs fois défendu ce retour : « On ne peut pas continuer à ignorer l’Afrique. Le continent a tant à offrir. » Une prise de position qui résonne au sein de la communauté internationale, mais aussi dans le monde arabe et africain.
Le projet marocain se veut à la fois ambitieux et réaliste. À ce jour, près de 800 millions de dollars auraient déjà été sécurisés auprès d’investisseurs privés, selon RacingNews365. L’étude de faisabilité a été menée, les plans sont prêts, et si le feu vert est donné par les autorités, les travaux pourraient s’achever d’ici trois ans. Pour les passionnés comme pour les observateurs, le Maroc coche de nombreuses cases. Sa proximité géographique avec l’Europe, son dynamisme économique, ses capacités d’accueil, mais aussi sa stratégie d’image à l’approche de la Coupe du Monde 2030, renforcent la crédibilité de sa candidature.
La compétition est ouverte, mais une chose est certaine : les moteurs s’échauffent, et l’Afrique est enfin dans les rétroviseurs de la F1. Pour le Maroc, ce n’est plus seulement une course contre la montre. C’est une course vers l’Histoire.