Edgar Morin, Faouzi Skali et moi : autour de la complexité
Lorsque je pense l’intelligence artificielle, je ne l’aborde pas uniquement comme une technologie, mais comme un phénomène complexe qui interagit avec l’économie, la société, l’éducation et la culture. C’est dans cette perspective que, dès mes travaux des années 1990, je me suis appuyé sur la pensée de la complexité d’Edgar Morin. Elle m’a permis de dépasser les approches linéaires et réductionnistes pour envisager l’IA et le numérique comme des systèmes dynamiques, ouverts et en constante interaction.