À l'approche de sa projection en avant-première mondiale au Festival international du film de Marrakech (FIFM), le film « El-Sett » fait l'objet d'une polémique en Égypte, déclenchée par la diffusion de sa bande-annonce officielle. La décision de confier le rôle d'Oum Kaltoum à l'actrice Mona Zaki a rapidement suscité une vague de critiques et un débat intense sur sa capacité à incarner une figure aussi emblématique de la culture arabe.
Pour une partie du public, représenter l'« Astre d’Orient » est un exercice délicat, et toute tentative de revisiter sa vie artistique et personnelle constitue un pari risqué, tant son image est profondément ancrée dans la mémoire collective égyptienne. D'autres estiment qu'un film consacré à Oum Kaltoum doit répondre à des exigences exceptionnelles pour être accepté.
La bande-annonce a également surpris par l'apparition de l'acteur Amr Saad dans le rôle du président Gamal Abdel Nasser, tandis qu'Ahmed Helmy incarne un officier de police, marquant leur première collaboration à l'écran avec sa femme, Mona Zaki, depuis plus de vingt ans.
Un projet ambitieux : raconter la vie d’Oum Kaltoum
« El-Sett » retrace le parcours d'Oum Kaltoum à travers différentes étapes de sa vie, de son enfance où elle chantait les tawashih habillée en homme pour contourner les interdits sociaux, à ses années de gloire et d'influence artistique. Le film réunit un large casting, comprenant Amr Saad, Sayed Ragab, Ahmed Daoud et Ahmed Khaled Saleh. Le scénario est écrit par l'écrivain Ahmed Mourad, tandis que la réalisation est confiée à Marwan Hamed.
Dans une déclaration à la chaîne Al-Nahar, Ahmed Mourad a exprimé sa satisfaction face à l'ampleur du débat suscité, soulignant l'importance du sujet : « Les Égyptiens sont profondément attachés à Oum Kaltoum. Elle n’est pas seulement une chanteuse, mais un symbole culturel et historique. » L’équipe travaille sur ce projet depuis trois ans, avec l'ambition de proposer un récit nuancé sans tomber dans la simplification.
La polémique a également incité plusieurs figures du cinéma égyptien à réagir. L'actrice Ilham Chahine a dénoncé les critiques « précoces » visant un film qui n'a pas encore été vu, appelant à un jugement fondé sur la projection plutôt que sur des impressions initiales. De son côté, Yousra a salué la performance de Mona Zaki, affirmant qu'elle a réussi à « saisir l’essence d’Oum Kaltoum, tant dans l’apparence que dans l’expression ».
Pour une partie du public, représenter l'« Astre d’Orient » est un exercice délicat, et toute tentative de revisiter sa vie artistique et personnelle constitue un pari risqué, tant son image est profondément ancrée dans la mémoire collective égyptienne. D'autres estiment qu'un film consacré à Oum Kaltoum doit répondre à des exigences exceptionnelles pour être accepté.
La bande-annonce a également surpris par l'apparition de l'acteur Amr Saad dans le rôle du président Gamal Abdel Nasser, tandis qu'Ahmed Helmy incarne un officier de police, marquant leur première collaboration à l'écran avec sa femme, Mona Zaki, depuis plus de vingt ans.
Un projet ambitieux : raconter la vie d’Oum Kaltoum
« El-Sett » retrace le parcours d'Oum Kaltoum à travers différentes étapes de sa vie, de son enfance où elle chantait les tawashih habillée en homme pour contourner les interdits sociaux, à ses années de gloire et d'influence artistique. Le film réunit un large casting, comprenant Amr Saad, Sayed Ragab, Ahmed Daoud et Ahmed Khaled Saleh. Le scénario est écrit par l'écrivain Ahmed Mourad, tandis que la réalisation est confiée à Marwan Hamed.
Dans une déclaration à la chaîne Al-Nahar, Ahmed Mourad a exprimé sa satisfaction face à l'ampleur du débat suscité, soulignant l'importance du sujet : « Les Égyptiens sont profondément attachés à Oum Kaltoum. Elle n’est pas seulement une chanteuse, mais un symbole culturel et historique. » L’équipe travaille sur ce projet depuis trois ans, avec l'ambition de proposer un récit nuancé sans tomber dans la simplification.
La polémique a également incité plusieurs figures du cinéma égyptien à réagir. L'actrice Ilham Chahine a dénoncé les critiques « précoces » visant un film qui n'a pas encore été vu, appelant à un jugement fondé sur la projection plutôt que sur des impressions initiales. De son côté, Yousra a salué la performance de Mona Zaki, affirmant qu'elle a réussi à « saisir l’essence d’Oum Kaltoum, tant dans l’apparence que dans l’expression ».
