Dans les années 80 et 90, les films de science-fiction imaginaient déjà un futur peuplé de voitures volantes. Mais, à l’aube de 2025, les voitures qui volent restent un concept largement irréalisé. Musk, quant à lui, y croit encore. Mais cette promesse semble difficilement crédible, surtout à moins de deux mois de la fin de l'année. Il l’a cependant qualifiée de "démonstration inoubliable", sans entrer dans les détails, se contentant de dire que ce serait à la fois "bon et mauvais".
Si la voiture volante semble être le dernier rêve d’Elon Musk, il est loin d'être novice en matière de promesses non réalisées. Entre le Roadster de deuxième génération qui aurait dû sortir en 2020 et l'éternel projet de robotaxis, Musk a accumulé des annonces ambitieuses non concrétisées. Le système de transport en tunnel autonome, censé révolutionner les transports, se limite à un seul tunnel à Las Vegas où des Tesla sont conduites à basse vitesse, encore par des humains.
Au-delà de la simple promesse de voiture volante, il est difficile d’imaginer une telle révolution. Tesla peine encore avec la conduite autonome, et la réglementation sur les véhicules volants soulève des obstacles majeurs. Aux États-Unis, un tel véhicule nécessiterait une licence de pilote, limitant son accessibilité. Musk sous-entend d’ailleurs que ce n’est peut-être pas une voiture, mais plutôt un système de transport vertical, plus proche d’un hélicoptère que d’une voiture volante.
Musk, fidèle à lui-même, reste mystérieux sur la nature exacte de ce prototype. L’idée d’un transport pouvant décoller verticalement pourrait finalement s’apparenter à un véhicule à décollage et atterrissage verticaux (VTOL), un concept déjà exploré par d'autres entreprises. Mais, une fois de plus, la réalité semble encore loin du rêve de science-fiction.
Les sceptiques, pourtant nombreux, attendent de voir si Musk saura enfin tenir ses promesses, ou si cette démonstration ne sera qu’un autre exemple d’une vision ambitieuse, mais irréalisée.