45 secondes chrono pour dire merci ? Voilà le défi lancé par Nate Bargatze, maître de cérémonie des 77e Emmy Awards, qui a transformé les discours de remerciements en véritable jeu télévisé. Son idée ? Récompenser une association aidant les jeunes dans le besoin avec 100.000 dollars, mais chaque seconde dépassant les 45 allouées par les lauréats entraînait une déduction de 1.000 dollars. À l’inverse, les discours concis faisaient grimper la cagnotte.
Un compteur impitoyable affichait le montant en temps réel, sous les yeux amusés du public. Si certains ont joué le jeu, comme John Oliver avec un discours éclair, d’autres ont fait plonger le total dans le rouge. Heureusement pour l’association, Bargatze et CBS ont finalement annoncé un don global de 350.000 dollars. Une initiative originale qui a ajouté une touche de suspense à une soirée déjà riche en émotions.
Stephen Colbert : Standing ovation pour un clap de fin
Parmi les moments marquants de la soirée, la victoire de Stephen Colbert pour le meilleur talk-show a été particulièrement applaudie. L’animateur, dont l’émission "The Late Show with Stephen Colbert" a récemment été arrêtée après des critiques envers Paramount et Donald Trump, a livré un discours empreint de nostalgie : "Parfois, vous ne comprenez vraiment combien vous aimez quelque chose que lorsque vous avez l'impression d'être en train de le perdre."
Cette récompense est venue saluer une carrière marquée par l’humour incisif et l’engagement politique, dans une période où les tensions aux États-Unis sont plus vives que jamais.
Femmes en force… mais un homme gagne !
Dans une catégorie qui a fait sensation, Elizabeth Banks a annoncé que cinq femmes étaient nominées pour le prix de la meilleure réalisation dans une mini-série, contre un seul homme. Une première historique qui a suscité l’enthousiasme du public. Mais l’ironie a frappé : Philip Barantini, le seul homme en lice, a remporté le prix grâce au succès de la série "Adolescence".
Un moment à la fois symbolique et paradoxal, qui rappelle que même lorsque les femmes dominent, les surprises restent possibles.
Quand les Emmy Awards deviennent politiques
La soirée n’a pas échappé aux déclarations engagées. Hannah Einbinder, meilleure actrice dans un second rôle pour "Hacks", a utilisé son temps de parole pour dénoncer la guerre à Gaza et les politiques anti-immigration de l’administration Trump. Son discours, ponctué d’un "Go Birds, F... ICE et libérez la Palestine", a fait réagir sur les réseaux sociaux.
De son côté, Javier Bardem, arborant un keffieh en soutien aux Palestiniens, a appelé au boycott des institutions cinématographiques qu’il accuse de complicité avec Israël. Ces prises de position ont donné à la soirée une dimension politique qui dépasse le simple cadre du divertissement.
Une soirée sous tension et pleine d’émotions
Entre les discours chronométrés, les victoires symboliques et les déclarations engagées, les Emmy Awards 2025 ont prouvé une fois de plus que la télévision est un miroir de notre société. Alors que les tensions politiques et sociales s’invitent sur scène, cette édition restera gravée comme un mélange d’humour, de créativité et de revendications.
Un compteur impitoyable affichait le montant en temps réel, sous les yeux amusés du public. Si certains ont joué le jeu, comme John Oliver avec un discours éclair, d’autres ont fait plonger le total dans le rouge. Heureusement pour l’association, Bargatze et CBS ont finalement annoncé un don global de 350.000 dollars. Une initiative originale qui a ajouté une touche de suspense à une soirée déjà riche en émotions.
Stephen Colbert : Standing ovation pour un clap de fin
Parmi les moments marquants de la soirée, la victoire de Stephen Colbert pour le meilleur talk-show a été particulièrement applaudie. L’animateur, dont l’émission "The Late Show with Stephen Colbert" a récemment été arrêtée après des critiques envers Paramount et Donald Trump, a livré un discours empreint de nostalgie : "Parfois, vous ne comprenez vraiment combien vous aimez quelque chose que lorsque vous avez l'impression d'être en train de le perdre."
Cette récompense est venue saluer une carrière marquée par l’humour incisif et l’engagement politique, dans une période où les tensions aux États-Unis sont plus vives que jamais.
Femmes en force… mais un homme gagne !
Dans une catégorie qui a fait sensation, Elizabeth Banks a annoncé que cinq femmes étaient nominées pour le prix de la meilleure réalisation dans une mini-série, contre un seul homme. Une première historique qui a suscité l’enthousiasme du public. Mais l’ironie a frappé : Philip Barantini, le seul homme en lice, a remporté le prix grâce au succès de la série "Adolescence".
Un moment à la fois symbolique et paradoxal, qui rappelle que même lorsque les femmes dominent, les surprises restent possibles.
Quand les Emmy Awards deviennent politiques
La soirée n’a pas échappé aux déclarations engagées. Hannah Einbinder, meilleure actrice dans un second rôle pour "Hacks", a utilisé son temps de parole pour dénoncer la guerre à Gaza et les politiques anti-immigration de l’administration Trump. Son discours, ponctué d’un "Go Birds, F... ICE et libérez la Palestine", a fait réagir sur les réseaux sociaux.
De son côté, Javier Bardem, arborant un keffieh en soutien aux Palestiniens, a appelé au boycott des institutions cinématographiques qu’il accuse de complicité avec Israël. Ces prises de position ont donné à la soirée une dimension politique qui dépasse le simple cadre du divertissement.
Une soirée sous tension et pleine d’émotions
Entre les discours chronométrés, les victoires symboliques et les déclarations engagées, les Emmy Awards 2025 ont prouvé une fois de plus que la télévision est un miroir de notre société. Alors que les tensions politiques et sociales s’invitent sur scène, cette édition restera gravée comme un mélange d’humour, de créativité et de revendications.
