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Existe-t-il une « bonne » façon de mourir ?


Dans l'ombre des villes, sous le ciel infini,
La vie nous conte, éphémère, son mystère profond.
On vient sans rien, on repart, cœur alourdi,
Cherchant en nos batailles un sens, un horizon.

Sur ce chemin de poussière, d'étoiles et de nuit,
La mort n'est qu'une porte, un passage, une chanson.
Libres, nos âmes s'envolent, loin du bruit,
Trouvant dans l'au-delà leur ultime maison.



Par Adnane Benchakroun

Existe-t-il une « bonne » façon de mourir ?
Dans le silence étrange où la vie nous convie,
Cherchant en ce monde ce qui jamais ne dure,
Nous venons nus, sans rien, innocents à l’envi,
Puis bataillons, ardents, pour une ombre qui fuit.

Avec le temps, nos mains se remplissent de biens,
Des trésors éphémères que l'on croit éternels,
Mais la vie, en son cours, nous apprend le refrain
Qu'en quittant ce séjour, rien ne reste sous le ciel.

Est-il donc une mort que l'on puisse dire belle,
Où l'âme, apaisée, vers les étoiles s'envole,
Quitte ce corps lassé pour une paix éternelle,
Et trouve dans ce geste ultime, sa parfaite école ?

Le sage nous dirait que c'est dans l'abandon,
En laissant derrière soi le fardeau des heures,
Que l'on trouve le chemin, clair et sans confusion,
Pour embrasser la mort, sans peur et sans pleurs.

Car ce que nous cherchons, au-delà des richesses,
Est un sens à ce voyage, éphémère et si bref,
Une quête de lumière, dans l’ombre des détresses,
Une porte vers l’ailleurs, ouverte par le trépas.

Ainsi va la vie, étrange ballet des âmes,
Où chacun en son temps doit trouver sa vérité,
Accepter que tout finit, et dans le calme,
Savoir partir, les mains vides, mais le cœur comblé.

L'âme elle-même, aux heures sombres de la nuit,
Murmurait à la lune ses pensées les plus douces,
Sur notre existence, si brève sous son infini,
Et comment dignement fermer nos yeux, sans frousse.

"Ne craignez point la fin," nous dirait-il, rêveur,
"Car elle est le début d’une autre histoire,
Où votre essence vraie, libérée de la peur,
S'épanouit, loin des ombres, dans sa gloire."

La mort n'est pas un mal, mais un passage secret,
Une porte entre deux mondes, discrète et silencieuse,
Que l'on franchit seul, emportant ce que l'on sait,
Vers un univers où l’âme devient joyeuse.

Chérissons donc ce cycle, acceptons notre sort,
Vivant pleinement, aimant sans réserve,
Car c'est en s'abandonnant que l'on devient fort,
Et que l'on quitte ce monde, l'esprit libre et sans verve.

Les poètes nous enseignent à regarder les étoiles,
À trouver dans la nature un écho à notre fin,
Car dans le grand livre du monde, chaque détail,
Nous rappelle que tout s'achève, mais rien n'est vain.

Ainsi, quand viendra l'heure de fermer les yeux,
Faisons-le avec grâce, sans regret ni tristesse,
Car si la vie est un prêt, la mort est un adieu,
Qui nous rend à l'univers, dans sa pure sagesse.

Dans ce dernier quatrain, je vous invite,
À considérer la mort non comme une ennemie,
Mais comme le dernier vers d'un poème, sans limite,
Où chaque âme, enfin libre, trouve sa mélodie.

Feuilleter le premier recueil de poèmes de l'auteur


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Dimanche 17 Mars 2024