L’élection du Maroc à la vice‑présidence du Conseil de la FAO renforce sa voix au sein des instances agricoles mondiales, à un moment où sécurité alimentaire, durabilité et résilience climatique commandent des politiques concertées.
De l’irrigation à l’innovation: l’expertise marocaine mise en avant
Le Maroc a accédé à la vice‑présidence du Conseil de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), une position stratégique qui lui confère un rôle accru dans l’orientation des priorités, le suivi des décisions et la coordination des initiatives internationales en matière de sécurité alimentaire. Cette élection intervient alors que l’agriculture mondiale fait face à des défis convergents : pression sur les ressources, volatilité des marchés, aléas climatiques et nécessité d’une productivité durable.
En occupant cette vice‑présidence, le Maroc peut valoriser son expérience en matière de politiques agricoles et hydriques, d’irrigation rationalisée, de gestion des sécheresses et de programmes de valeur ajoutée autour des filières. La représentation renforcée donne également à Rabat l’occasion de promouvoir des approches intégrées, alliant innovation agronomique, efficacité énergétique et gestion durable de l’eau, tout en plaidant pour un meilleur financement des infrastructures rurales et des systèmes de données agricoles.
Le Conseil de la FAO, organe décisionnel essentiel, supervise la mise en œuvre du programme de l’organisation, examine les questions budgétaires et de gouvernance, et évalue les avancées des États membres. Dans ce cadre, la vice‑présidence marocaine peut agir comme un facilitateur entre régions, contribuant à la cohérence des engagements, à la diffusion des bonnes pratiques et au renforcement des capacités des pays à revenu intermédiaire confrontés aux mêmes contraintes hydriques et climatiques.
Au‑delà de la symbolique, l’enjeu est l’impact concret. Le Maroc peut porter des dossiers tels que l’agriculture climato‑intelligente, la réduction des pertes post‑récolte, l’essor des chaînes de valeur locales, et l’inclusion des petites exploitations dans des programmes de qualité et de traçabilité. Il peut aussi appuyer la transition vers des systèmes alimentaires résilients via la diversification des cultures, la digitalisation de l’appui-conseil et l’accès aux financements verts pour les coopératives et PME agroalimentaires.
Cette élection consolide la diplomatie agricole du pays et crée des synergies avec ses stratégies nationales : sécurité hydrique fondée sur le dessalement et la réutilisation, montée en gamme des filières, et attractivité pour les investissements durables. Dans un monde où l’alimentation est un enjeu géopolitique autant qu’économique, la présence marocaine à la vice‑présidence du Conseil FAO est un levier pour peser sur les agendas et favoriser des solutions pragmatiques, adaptées aux réalités des pays de la région.
En occupant cette vice‑présidence, le Maroc peut valoriser son expérience en matière de politiques agricoles et hydriques, d’irrigation rationalisée, de gestion des sécheresses et de programmes de valeur ajoutée autour des filières. La représentation renforcée donne également à Rabat l’occasion de promouvoir des approches intégrées, alliant innovation agronomique, efficacité énergétique et gestion durable de l’eau, tout en plaidant pour un meilleur financement des infrastructures rurales et des systèmes de données agricoles.
Le Conseil de la FAO, organe décisionnel essentiel, supervise la mise en œuvre du programme de l’organisation, examine les questions budgétaires et de gouvernance, et évalue les avancées des États membres. Dans ce cadre, la vice‑présidence marocaine peut agir comme un facilitateur entre régions, contribuant à la cohérence des engagements, à la diffusion des bonnes pratiques et au renforcement des capacités des pays à revenu intermédiaire confrontés aux mêmes contraintes hydriques et climatiques.
Au‑delà de la symbolique, l’enjeu est l’impact concret. Le Maroc peut porter des dossiers tels que l’agriculture climato‑intelligente, la réduction des pertes post‑récolte, l’essor des chaînes de valeur locales, et l’inclusion des petites exploitations dans des programmes de qualité et de traçabilité. Il peut aussi appuyer la transition vers des systèmes alimentaires résilients via la diversification des cultures, la digitalisation de l’appui-conseil et l’accès aux financements verts pour les coopératives et PME agroalimentaires.
Cette élection consolide la diplomatie agricole du pays et crée des synergies avec ses stratégies nationales : sécurité hydrique fondée sur le dessalement et la réutilisation, montée en gamme des filières, et attractivité pour les investissements durables. Dans un monde où l’alimentation est un enjeu géopolitique autant qu’économique, la présence marocaine à la vice‑présidence du Conseil FAO est un levier pour peser sur les agendas et favoriser des solutions pragmatiques, adaptées aux réalités des pays de la région.



