Quand la foi devient musique
Sous les voûtes de la médina, les chants soufis résonnent comme une prière collective. Des ensembles venus de Turquie, du Sénégal, d’Iran, d’Espagne ou du Maroc se succéderont sur scène. Les percussions, les voix, les incantations s’unissent pour tisser une seule émotion : celle de la paix. Mais ce festival ne se résume pas aux concerts. Il propose aussi des tables rondes, des lectures poétiques, des ateliers artistiques.
On y parle d’écologie, de beauté, de mémoire et de transcendance. C’est un espace où la pensée respire, loin du tumulte, pour redécouvrir la poésie de la vie.
On y parle d’écologie, de beauté, de mémoire et de transcendance. C’est un espace où la pensée respire, loin du tumulte, pour redécouvrir la poésie de la vie.
La sagesse au cœur du monde moderne
Dans un temps où tout s’accélère, ce festival rappelle que la lenteur peut être un acte de résistance. “Vivre poétiquement”, c’est vivre avec sens, avec regard, avec écoute. Fès devient alors un laboratoire de douceur : les sagesses anciennes dialoguent avec les voix du présent. Des jeunes artistes marocains y croisent des érudits, des architectes, des chercheurs. Tous viennent chercher la même chose : un sens. Et c’est peut-être là que réside la vraie modernité du soufisme dans sa capacité à relier le ciel et la terre, la tradition et la créativité.
Fès, capitale du spirituel vivant
Chaque édition du festival prouve que la spiritualité n’est pas une fuite du monde, mais une manière de mieux l’habiter. Dans la lumière des bougies, dans le murmure des chants, Fès continue de faire ce qu’elle a toujours su faire : unir les cœurs par la beauté.