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Fête du trône : ​Un Trône, ciment de l’unité marocaine


Rédigé par le Vendredi 25 Juillet 2025



Au Maroc, la monarchie n’est pas seulement un régime politique, c’est une colonne vertébrale nationale.

Fête du trône : ​Un Trône, ciment de l’unité marocaine
Le trône y incarne à la fois l’unité de la nation, la continuité de l’État, et la stabilité des institutions, conformément à l’article premier de la Constitution qui établit la monarchie comme constitutionnelle, démocratique, parlementaire et sociale.

Cette particularité marocaine a permis au pays de traverser les crises sans sombrer. Là où d’autres États se sont fracturés, le Maroc est resté uni, résilient, grâce à cette institution qui fait le lien entre les territoires, les cultures, et les générations.

La monarchie marocaine n’est pas née de l’improvisation ni imposée de l’extérieur. Elle plonge ses racines dans l’histoire profonde du pays, dans une légitimité religieuse, historique et culturelle consolidée au fil des siècles. Depuis les Idrissides, les souverains marocains incarnent un pacte : celui de la bey’a – une allégeance contractuelle entre le roi et son peuple, basée sur la confiance et la responsabilité mutuelle.

Ce lien entre le trône et la population ne relève pas que du politique. Il est émotionnel, identitaire et symbolique. Il a été renforcé au fil des épreuves majeures : luttes pour l’indépendance, chantiers de développement, grands choix diplomatiques… À chaque étape, le roi a été perçu comme le garant d’un cap, le repère dans la tourmente.

Avec l’accession au trône de Sa Majesté le Roi Mohammed VI en 1999, cette relation a connu une régénération remarquable. Le souverain a insufflé une nouvelle dynamique fondée sur la modernisation sans reniement, sur l’ouverture combinée à la consolidation des fondements nationaux.

Sous son règne, le Maroc a vu naître une série de réformes majeures : institutionnelles, sociales, économiques, et diplomatiques. La proximité avec le peuple est devenue un marqueur de gouvernance. L’écoute des doléances, le suivi des projets concrets et la réponse aux aspirations ont forgé une monarchie de l’action.

Le trône n’est donc pas une simple figure protocolaire. Il est moteur de réforme, arbitre d’équilibre, source de légitimité et garant de la cohérence nationale. Il soutient et oriente les autres pouvoirs tout en respectant leur indépendance, dans un climat de responsabilité partagée.

La fête du Trône n’est ainsi pas une commémoration ordinaire. C’est un moment de réaffirmation collective, une relecture annuelle du lien sacré entre le peuple et son souverain. C’est aussi un rappel que la monarchie marocaine est un choix assumé, fruit d’une histoire enracinée et d’un avenir commun.

En fin de compte, la monarchie au Maroc ne se résume pas à une architecture constitutionnelle. Elle est la pierre angulaire de la cohésion nationale, le réceptacle de l’identité plurielle du pays, et le vecteur d’un futur partagé que les Marocains continuent de bâtir, ensemble, derrière une monarchie éclairée.




Vendredi 25 Juillet 2025