Dès six ou sept ans, les enfants créent leurs premiers mots de passe, utilisent des jeux en ligne, partagent des photos, interagissent sur des réseaux sociaux parfois sans le savoir.
Ils sont confrontés à des risques réels : phishing, arnaques, harcèlement, manipulation informationnelle, usurpation d’identité. On ne laisserait jamais un enfant traverser une autoroute sans éducation. Pourtant, on le laisse naviguer seul dans un espace numérique tout aussi dangereux.
Former tôt permet de créer des réflexes durables : protéger ses données, ne pas cliquer sans réfléchir, vérifier une source, reconnaître un faux message, comprendre qu’une donnée publiée ne disparaît jamais. Ces réflexes constituent une hygiène numérique indispensable pour protéger les familles, les écoles, les entreprises et les services publics.
Mais la formation, aussi essentielle soit-elle, ne suffit pas. La cybersécurité repose sur un double pilier : le geste humain et l’architecture technologique. Parmi les technologies capables de réduire structurellement les risques cyber, la blockchain est l’une des plus prometteuses.
La majorité des attaques cyber exploitent une faiblesse simple : la centralisation. Un serveur piraté, un accès administrateur compromis, une base de données falsifiée… et c’est tout un système qui tombe. La blockchain casse cette logique : elle distribue l’information, élimine le point unique de vulnérabilité et rend toute falsification quasiment impossible.
Former tôt permet de créer des réflexes durables : protéger ses données, ne pas cliquer sans réfléchir, vérifier une source, reconnaître un faux message, comprendre qu’une donnée publiée ne disparaît jamais. Ces réflexes constituent une hygiène numérique indispensable pour protéger les familles, les écoles, les entreprises et les services publics.
Mais la formation, aussi essentielle soit-elle, ne suffit pas. La cybersécurité repose sur un double pilier : le geste humain et l’architecture technologique. Parmi les technologies capables de réduire structurellement les risques cyber, la blockchain est l’une des plus prometteuses.
La majorité des attaques cyber exploitent une faiblesse simple : la centralisation. Un serveur piraté, un accès administrateur compromis, une base de données falsifiée… et c’est tout un système qui tombe. La blockchain casse cette logique : elle distribue l’information, élimine le point unique de vulnérabilité et rend toute falsification quasiment impossible.
Son immutabilité empêche la modification ou la suppression frauduleuse de données.
Sa cryptographie avancée renforce chaque transaction par des mécanismes de signature, de vérification et de traçabilité. Sa décentralisation protège les systèmes sensibles contre les attaques massives ou ciblées.
En d’autres termes, la blockchain produit de la confiance technique, là où la formation produit de la confiance humaine. Pour un pays qui construit son avenir numérique, combiner les deux est stratégique.
Croiser ces deux approches; former tôt les citoyens et adopter des infrastructures sécurisées permet au Maroc de bâtir une souveraineté numérique sur des bases solides :
- Un citoyen formé, capable d’adopter les bons réflexes numériques.
- Une infrastructure résiliente, incapable d’être falsifiée ou compromise par un simple point de défaillance.
- Une confiance collective qui permet la digitalisation de l’État, des entreprises et des services essentiels.
- Une compétitivité accrue, car les investisseurs privilégient les pays où la sécurité et la transparence des systèmes sont garanties.
Former un enfant à protéger son identité numérique prépare la société de demain. Adopter la blockchain pour sécuriser les registres publics, les diplômes, les titres fonciers, les données de santé ou les appels d’offres protège l’État et l’économie.
-L’un éduque.
- L’autre sécurise.
- Les deux ensemble créent la confiance numérique, qui devient aujourd’hui une forme moderne de souveraineté.
Dans un monde où les cybermenaces sont systémiques, le Maroc ne peut pas dépendre uniquement de solutions étrangères. Il doit bâtir son propre modèle, fondé sur la prévention, la formation, la résilience et l’adoption de technologies qui garantissent la confiance. Et comme j’ai toujours défendu dans mes travaux, la connaissance et les valeurs ne sont pas une marchandise ; elles se transmettent pour protéger l’humanité. Il en va de même pour notre avenir numérique.
Par Dr Az-Eddine Bennani
En d’autres termes, la blockchain produit de la confiance technique, là où la formation produit de la confiance humaine. Pour un pays qui construit son avenir numérique, combiner les deux est stratégique.
Croiser ces deux approches; former tôt les citoyens et adopter des infrastructures sécurisées permet au Maroc de bâtir une souveraineté numérique sur des bases solides :
- Un citoyen formé, capable d’adopter les bons réflexes numériques.
- Une infrastructure résiliente, incapable d’être falsifiée ou compromise par un simple point de défaillance.
- Une confiance collective qui permet la digitalisation de l’État, des entreprises et des services essentiels.
- Une compétitivité accrue, car les investisseurs privilégient les pays où la sécurité et la transparence des systèmes sont garanties.
Former un enfant à protéger son identité numérique prépare la société de demain. Adopter la blockchain pour sécuriser les registres publics, les diplômes, les titres fonciers, les données de santé ou les appels d’offres protège l’État et l’économie.
-L’un éduque.
- L’autre sécurise.
- Les deux ensemble créent la confiance numérique, qui devient aujourd’hui une forme moderne de souveraineté.
Dans un monde où les cybermenaces sont systémiques, le Maroc ne peut pas dépendre uniquement de solutions étrangères. Il doit bâtir son propre modèle, fondé sur la prévention, la formation, la résilience et l’adoption de technologies qui garantissent la confiance.
- Former tôt, c’est protéger longtemps.
- Intégrer la blockchain, c’est sécuriser durablement.
- L’un et l’autre dessinent la trajectoire d’une souveraineté numérique marocaine fondée sur l’intelligence, l’éthique et la résilience.
Par Dr Az-Eddine Bennani