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France/Maroc: Le maudit modus operandi Algérien !


le Mardi 13 Avril 2021



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France/Maroc: Le maudit modus operandi Algérien !
Un mal Freudien !
 
Perdre un ennemi est une grande perte… un dicton qui restitue en mots économes cette façon de faire laconique et  algérienne. Si le boucan « en coulisses » a gagné en volume entre la France et l’Algérie suite à la rebuffade algérienne de la tenue de la réunion inter-gouvernemental, il fut, illico, maquillé de par une couche mal dégrossie, couleur « diplomatie » sous couvert de raisons sanitaires, ce fourre-tout express,  prêt à sauver la face et la préface.

La délégation officielle réduite à « peau-de-chagrin » fit vite de catastropher le hôte algérien qui lut en ce soufflet-dernière-minute une humiliation-haute-en-couleurs plutôt qu’un manque d’égards corrigible moyennant un visage de circonstances, et de trémolos très français.

Une susceptibilité à la nomenclature historico-psychanalytique, car des fouineurs-nez-en-avant, dans les affres du temps,  chuchotent à qui veut l'entendre que l’Algérie n’aurait jamais pardonné à la France de l’avoir inventé ! Une querelle qui se fourvoie dans les tréfonds d’un pays en quête de sens.

Une colonie de 130 ans demeurée insolvable malgré les efforts de colmatage qui ont émaillé ce tumulte postindépendance de 59 ans. 
 
Une naïveté française ? 
 
Le jeu de la  « Macronie » se serait, dit-on,  hasardé d’un agencement  qui a fait grincer des dents françaises : crime de guerre. Un qualificatif de haute-tension qui raccorde un présent électrique à une guerre d’Algérie achevée dans le sang.

 Un qualificatif qui agit ! Le dépôt de gerbe par Gérard Darmanin,  ministre de l’intérieur Français au pied des morts (FLN) serait perçu comme un pas de trop. Un faux-pas qui ferait fi des bombes enfouies dans les trains et  salles de cinémas français.

Ce ne fut pas de bonne-guerre dit-on…C’est dire que les mauvais sentiments ont pour essence :  la réciprocité. Un va-et-vient qui imbrique deux circuits décalés au vu de leur « grade ».  L’un est officiel, l’autre « profane » rassembleur d' opinions éparses qui détonent sur l’échec d’une situation.

Celles-là qui décèlent une perversion algérienne qui se défausserait, et ses problèmes du « dedans » sur une France, dit-on, « avilie ». En gros une boulimie victimaire qui utiliserait une France-en-mal-de-rédemption comme un sas de décompression, un exutoire à une crise économico-sociale qui paralyse le pays depuis des années.

La relation entre la France et l’Algérie serait à l’image du péché originel…On parle d’une prédilection à la française pour la  repentance  « quoi qu’il-en-coûte »  exagérée  par le gouvernement en place. Lequel gouvernement  aurait fait faux bond au  « Hirak » en faveur du pouvoir institué. 
 
À qui mieux mieux ! 
 
Un « Hirak » dit de gauche, infiltré par la mouvance islamiste, ce qui n’est pas pour plaire à l’officiel français. Dans cet « abus de faiblesse » décrié par les uns, pointe ce dossier fait à base d’essais nucléaires harangué par l’Algérie en direction de qui vous savez.

Des dédommagements requis sur fond des méfaits de radiations. Un son de cloche qui fait cabrer de ceux qui jugent du haut de leur version que ce fut plutôt des soldats français qui auraient procédé aux essais sujet de tension, que cette requête serait  nulle et non avenue.

Et de rajouter que cette « trouvaille » ne fait que les conforter dans leur idée préconçue : L’Algérie aurait mille cordes à son arc, et cela  arrangerait ses affaires « internes » que de perpétuer cette guéguerre sempiternelle. Chose appuyée par les quelques véhémences parlementaires qui ne rechignent pas à qualifier la France de « ce criminel qui n’échappera pas à son crime » de « l’ennemi éternel » et d’autres.   



Une fuite en avant !
 
Que si la France s’alignait sur ces manœuvres " Tu m'as fait, je t'ai fait", elle serait en droit de « gratter » sur ces entrées mirobolantes  en gaz et en pétrole du fait que ces réserves seraient une trouvaille française. D’autres rient sous cape pour chuchoter que c'est chose faite…Mais que la France s'empêtrait dans ce laxisme puisé dans cet accord d’Évian qui favoriserait, outre mesure, la vague migratoire algérienne qui déferlerait lourdement  sur la facture sociale du pays hôte.   

En somme, cette machine algérienne qui s'ingénie à « garder sous cloche » un ennemi bouc-émissaire, abuser d'un rouage  de diversion vieillot accouplé  à un  peuple algérien chauffé à blanc par les tenailles d’une injustice et   d’une crise sociale manifestes ,  diffère-t-elle de celle mise en "rond"  à l’égard du Maroc ?

N’est-il pas temps pour que l’Algérie mette fin à cette fuite en avant ?  N’est-il pas temps pour que l’Algérie  prenne son destin en main ? N’est-il pas temps pour que l’Algérie  s’occupe de sa cuisine intérieure ? 

Hicham Aboumerrouane




Mardi 13 Avril 2021