La messe est dite !?
On savait depuis quelques semaines que Trump préparait une "grande réunion" sur l’après-conflit .
Aucun détail n'a filtré cependant dans l'immédiat sur cette rencontre qui avait été annoncée par l'émissaire Steve Witkoff comme une "grande réunion" sur "le jour d'après" à Gaza, d'où le président américain avait dit il y a quelques mois vouloir évacuer la population pour réaliser des projets immobiliers.
L'armée israélienne avait intensifié mercredi ses opérations autour de Gaza-ville, quelques heures avant cette réunion à la Maison Blanche sous la présidence de Donald Trump consacrée à des plans d'après-guerre pour le territoire palestinien dévasté.
Israël avait intensifié, mercredi 27 août, ses opérations autour de la ville de Gaza malgré la pression internationale pour mettre fin à son offensive, Tel-Aviv dénonçant les accusations de famine de l'ONU comme "fabriquées de toutes pièces".
Après quasiment 23 mois de guerre déclenchée en riposte à l'attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien Hamas sur le sol israélien le 7 octobre 2023, Donald Trump a participé à la Maison Blanche une "réunion politique" sur le conflit, selon un responsable américain.
Aucun détail n'a filtré cependant dans l'immédiat sur cette rencontre qui avait été annoncée par l'émissaire Steve Witkoff comme une "grande réunion" sur "le jour d'après" à Gaza, d'où le président américain avait dit il y a quelques mois vouloir évacuer la population pour réaliser des projets immobiliers.
L'armée israélienne avait intensifié mercredi ses opérations autour de Gaza-ville, quelques heures avant cette réunion à la Maison Blanche sous la présidence de Donald Trump consacrée à des plans d'après-guerre pour le territoire palestinien dévasté.
Israël avait intensifié, mercredi 27 août, ses opérations autour de la ville de Gaza malgré la pression internationale pour mettre fin à son offensive, Tel-Aviv dénonçant les accusations de famine de l'ONU comme "fabriquées de toutes pièces".
Après quasiment 23 mois de guerre déclenchée en riposte à l'attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien Hamas sur le sol israélien le 7 octobre 2023, Donald Trump a participé à la Maison Blanche une "réunion politique" sur le conflit, selon un responsable américain.
Famine à Gaza : "Ce n'est pas qu’une crise humanitaire, c'est une tragédie quotidienne"
Selon la BBC et le site américain Axios, l'ex-Premier ministre britannique Tony Blair, qui a été émissaire international au Proche-Orient de 2007 à 2015, faisait partie des participants.
Des dizaines de morts à Gaza mercredi
Sur le terrain, la Défense civile gazaouie a fait état de 38 morts dans les bombardements et les tirs israéliens à travers ce territoire assiégé, dévasté et menacé de famine selon l'ONU. Compte tenu des restrictions imposées aux médias et des difficultés d'accès sur le terrain dans la bande de Gaza, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les affirmations de la Défense civile.
L'armée israélienne qui contrôle environ 75 % de la bande de Gaza, a affirmé que ses soldats opéraient à la périphérie de Gaza-ville pour "démanteler les sites d'infrastructures terroristes". Elle a jugé "inévitable" l'évacuation de la population de cette ville, qu'elle présente comme le dernier grand bastion du Hamas dans ce territoire et d'où des milliers de personnes ont déjà fui.
"Les avions ont bombardé et des drones ont tiré toute la nuit", a déclaré au téléphone à l'AFP Tala al-Khatib, une habitante du quartier Zeitoun à Gaza-ville. "Nous sommes toujours chez nous, certains voisins ont fui. Mais où que vous fuyiez, la mort vous suit !"
"Arrêter l'atrocité" de la famine !
Après avoir interdit en mars l'entrée de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza, Israël a autorisé en mai son retour, même si elle est jugée largement insuffisante par les agences humanitaires.
Le 22 août, l'ONU a officiellement déclaré la famine dans ce territoire palestinien et en a attribué la responsabilité à Israël, en se fondant sur un rapport du Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC), un organisme mandaté par les Nations unies. Israël, qui a affirmé qu'il n'y avait "pas de famine à Gaza", a exigé mercredi que "l'IPC retire immédiatement son rapport fabriqué de toutes pièces".
Des images de l'AFP montrent quasiment chaque jour des Palestiniens dont de nombreux enfants tendant des casseroles vides à des organisations caritatives pour obtenir de la nourriture dans plusieurs secteurs de la bande de Gaza.
"Quand il n'y a pas assez à manger, les enfants souffrent de malnutrition sévère, puis ils meurent lentement et douloureusement", a lancé mercredi devant le Conseil de sécurité de l'ONU la patronne de l'ONG Save de Children, Inger Ashing. "Nous vous avions dit haut et fort que cela se profilait", a-t-elle rappelé. "Tout le monde dans cette salle a une responsabilité légale et morale d'agir pour arrêter cette atrocité".
Fort du soutien inconditionnel de la Maison Blanche, Tel-Aviv réfute les accusations de génocide !
Sur le terrain, Tel-Aviv refuse de mettre fin à ses opérations militaires, resserre l'étau du blocus humanitaire et n'en finit plus de bombarder les hôpitaux et d'assassiner les journalistes !
Inutile de préciser que Tel-Aviv ne veut plus du Hamas et le désarmement des résistants palestiniens était un préalable à tout cessez-le-feu ! En outre , Israël annonce avoir entamé les premières étapes du plan d'occupation de Gaza-ville !
Fort du soutien de la Maison Blanche, Tel-Aviv réfute les accusations de génocide, ne reconnaît pas provoquer une famine et entreprend l'occupation totale de la bande de Gaza. Pire , Netanyahou menace les pays qui reconnaissent la Palestine et défie ceux qui évoquent l'alternative de la solution à deux états !
Pour l'extrême droite israélienne, il n'y a plus rien ni personne à reconnaître !
Avec AFP