Assassinat à Gaza : quand Israël tue la résistance et les innocents
Les frappes israéliennes, présentées comme des "opérations de sécurité", ne se limitent pas aux dirigeants politiques ou militaires. Les maisons, les écoles, les hôpitaux et les infrastructures civiles sont systématiquement ciblés, transformant Gaza en un champ de ruines. Ce dernier assassinat marque une intensification de la violence, tout en aggravant une crise humanitaire déjà catastrophique.
Essam al-Dalis, figure clé du Hamas, était à la tête du gouvernement de facto dans la bande de Gaza. Son rôle consistait à gérer les affaires civiles et administratives du territoire, sous un blocus israélien asphyxiant. Contrairement aux discours israéliens qui tentent de le présenter comme une menace militaire, al-Dalis était avant tout un dirigeant politique, engagé dans la gestion quotidienne d’une population privée de ses droits fondamentaux.
Son assassinat ne vise pas seulement le Hamas, mais l’ensemble du peuple palestinien. En éliminant les responsables politiques, Israël cherche à affaiblir toute tentative d’autonomie palestinienne, tout en envoyant un message de terreur à ceux qui osent résister à l’occupation.
Les frappes qui ont coûté la vie à Essam al-Dalis ne se sont pas arrêtées là. Comme à l’accoutumée, les bombardements israéliens ont touché des zones résidentielles densément peuplées, tuant des dizaines de civils, dont des femmes et des enfants. Ces victimes innocentes ne sont pas des "dommages collatéraux", mais les cibles directes d’une politique de punition collective.
"Ce n’est pas seulement Essam al-Dalis qu’ils ont tué. Ils ont assassiné des familles entières, des enfants qui dormaient dans leurs lits, des mères qui tentaient de protéger leurs bébés", déclare un habitant de Gaza, les yeux rougis par les larmes après avoir perdu plusieurs membres de sa famille dans les frappes.
Ces attaques ciblées, menées au mépris des lois internationales, constituent des crimes de guerre. La quatrième Convention de Genève interdit explicitement les attaques contre les civils et les assassinats extrajudiciaires. Pourtant, Israël continue de mener ces opérations en toute impunité, bénéficiant d’un soutien tacite de la communauté internationale.
Le silence des grandes puissances face à ces atrocités est une trahison des principes fondamentaux des droits de l’homme. Les rares condamnations, souvent timides et équivoques, ne suffisent pas à arrêter cette machine de guerre. "Ce n’est pas une guerre, c’est un massacre. Et le monde regarde ailleurs", dénonce un militant des droits humains basé à Gaza.
L’assassinat d’Essam al-Dalis s’inscrit dans une stratégie plus large visant à détruire toute forme de résistance palestinienne. En ciblant les dirigeants politiques et militaires, Israël cherche à semer le chaos et à briser la cohésion sociale dans la bande de Gaza. Mais cette stratégie, loin d’affaiblir la détermination des Palestiniens, ne fait qu’alimenter leur colère et leur volonté de résister.
Cette politique de terreur rappelle d’autres épisodes sombres de l’histoire, où des puissances occupantes ont tenté d’éliminer des leaders politiques pour étouffer des mouvements de libération nationale. Que ce soit en Afrique du Sud sous l’apartheid ou en Algérie pendant la colonisation française, ces stratégies ont échoué à briser l’esprit de résistance des peuples opprimés. Gaza, aujourd’hui, est le théâtre d’une lutte similaire pour la liberté et la dignité.
L’assassinat d’Essam al-Dalis et les massacres de civils à Gaza ne sont pas des actes isolés, mais les manifestations d’une politique d’occupation brutale et inhumaine. Ces crimes ne doivent pas rester impunis. La communauté internationale a l’obligation morale et juridique d’intervenir pour protéger le peuple palestinien et mettre fin à cette spirale de violence.
Ainsi, un cessez-le-feu immédiat est indispensable pour sauver des vies, la seule solution viable passe par la reconnaissance des droits fondamentaux des Palestiniens, y compris leur droit à l’autodétermination. Le sang des innocents ne peut continuer à couler dans l’indifférence générale. Gaza pleure, mais Gaza résiste. Et cette résistance est un cri de justice que le monde ne peut plus ignorer.



