ans un communiqué diffusé après le vote, Guterres affirme que l’ONU est prête à assumer ses nouvelles responsabilités, notamment en intensifiant l’aide humanitaire. Le texte, adopté par 13 voix pour et deux abstentions (Russie et Chine), soutient officiellement le Plan de paix américain et appelle toutes les parties à le mettre en œuvre « sans délai ».
 

La résolution valide aussi la création d’une force internationale de stabilisation, chargée de sécuriser le terrain, ainsi que celle du Conseil de la paix, une administration transitoire dotée d’une personnalité juridique internationale. Cette instance devra coordonner la reconstruction de Gaza. Une tâche immense dans un territoire ravagé par des mois de guerre.
 

Guterres rappelle que la deuxième phase du plan américain doit ouvrir un processus politique crédible menant à la solution à deux États, conformément aux résolutions précédentes de l’ONU. Une perspective qui reste fragile, mais qui revient au premier plan diplomatique.
 

À Washington, la réaction a été immédiate. Donald Trump a salué l’adoption de cette résolution, affirmant qu’elle apportera « davantage de paix dans le monde ». Il y voit même « l’une des approbations les plus importantes de l’histoire des Nations Unies », remerciant au passage les pays du Conseil, y compris ceux qui se sont abstenus.
 

Reste désormais à vérifier si cet élan politique se traduira par des avancées concrètes. Le cessez-le-feu, la mise en place de la force internationale et le démarrage du Conseil de la paix seront les premiers tests de crédibilité.