Des Palestiniens attendent de la nourriture à Gaza-Ville, le 14 juillet 2025. © AP/Jehad Alshrafi
Mercredi 23 juillet, 111 ONG appellent la communauté internationale à agir contre la « famine de masse » qui s'étend dans la bande de Gaza.
Sur place, les organisations sont mises en difficulté par le blocus, mais aussi par les frappes continues de l’armée israélienne. Et parmi les premières victimes, les enfants de la bande de Gaza , 21 enfants seraient morts de faim en 72 heures !
Le secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies (ONU), Antonio Guterres, a fustigé «l’horreur» dans la bande Gaza, ravagée par la guerre.
De son côté, le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot a dénoncé «une situation effroyable» dans la bande de Gaza, avec l’armée israélienne qui poursuit ses frappes meurtrières.
Selon le patriarche latin de Jérusalem, Pierbattista Pizzaballa, la situation humanitaire est «moralement inacceptable et injustifiable».
«Alors qu’une famine de masse se propage dans la bande de Gaza, nos collègues et les personnes que nous aidons dépérissent», indiquent dans un communiqué les ONG, dont Médecins sans frontières, plusieurs branches de Médecins du monde et Caritas, Amnesty international, ou encore Oxfam international.
Elles appellent à un cessez-le-feu immédiat, à l’ouverture de tous les points de passage terrestres et à la libre circulation de l’aide humanitaire.
Israël fait face à une pression internationale croissante concernant la situation humanitaire dramatique dans le territoire palestinien assiégé, ravagé par plus de 21 mois de guerre. Il a très partiellement assoupli fin mai un blocus total imposé à Gaza début mars qui a entraîné de très graves pénuries de nourriture, médicaments et autres biens de première nécessité
Le Haut-Commissariat aux droits de l’Homme de l’ONU a accusé l’armée israélienne d’avoir tué à Gaza depuis fin mai plus de 1.000 personnes qui cherchaient à obtenir de l’aide humanitaire, dont la grande majorité près de centres de la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation soutenue par les États-Unis et Israël au financement opaque.
Israël accuse de son côté le mouvement islamiste Hamas d’exploiter la souffrance des civils, notamment en volant la nourriture distribuée pour la revendre à des prix exorbitants ou en tirant sur les personnes qui attendent l’aide.
Sur place, les organisations sont mises en difficulté par le blocus, mais aussi par les frappes continues de l’armée israélienne. Et parmi les premières victimes, les enfants de la bande de Gaza , 21 enfants seraient morts de faim en 72 heures !
Le secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies (ONU), Antonio Guterres, a fustigé «l’horreur» dans la bande Gaza, ravagée par la guerre.
De son côté, le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot a dénoncé «une situation effroyable» dans la bande de Gaza, avec l’armée israélienne qui poursuit ses frappes meurtrières.
Selon le patriarche latin de Jérusalem, Pierbattista Pizzaballa, la situation humanitaire est «moralement inacceptable et injustifiable».
«Alors qu’une famine de masse se propage dans la bande de Gaza, nos collègues et les personnes que nous aidons dépérissent», indiquent dans un communiqué les ONG, dont Médecins sans frontières, plusieurs branches de Médecins du monde et Caritas, Amnesty international, ou encore Oxfam international.
Elles appellent à un cessez-le-feu immédiat, à l’ouverture de tous les points de passage terrestres et à la libre circulation de l’aide humanitaire.
Israël fait face à une pression internationale croissante concernant la situation humanitaire dramatique dans le territoire palestinien assiégé, ravagé par plus de 21 mois de guerre. Il a très partiellement assoupli fin mai un blocus total imposé à Gaza début mars qui a entraîné de très graves pénuries de nourriture, médicaments et autres biens de première nécessité
Le Haut-Commissariat aux droits de l’Homme de l’ONU a accusé l’armée israélienne d’avoir tué à Gaza depuis fin mai plus de 1.000 personnes qui cherchaient à obtenir de l’aide humanitaire, dont la grande majorité près de centres de la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation soutenue par les États-Unis et Israël au financement opaque.
Israël accuse de son côté le mouvement islamiste Hamas d’exploiter la souffrance des civils, notamment en volant la nourriture distribuée pour la revendre à des prix exorbitants ou en tirant sur les personnes qui attendent l’aide.
Antonio Guterres dénonce une «dévastation qui s’ajoute à la dévastation»
Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres avait vivement condamné ce mardi «l’horreur» dans la bande de Gaza ravagée par la guerre, où les morts et les destructions ont atteint un niveau «sans équivalent dans l’histoire récente».
«Il suffit de regarder l’horreur qui se déroule à Gaza, avec un niveau de mort et de destruction sans équivalent dans l’histoire récente. La malnutrition explose. La famine frappe à toutes les portes», a-t-il déclaré lors d’une réunion du Conseil de sécurité.
«Et maintenant, nous assistons à l’agonie d’un système d' aides fondé sur des principes humanitaires», a-t-il poursuivi, sans citer la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), soutenue par les États-Unis et Israël, avec laquelle l’ONU refuse de travailler et dont les distributions d’aide ont donné lieu à des scènes chaotiques et meurtrières dans l’enclave. Le système basé sur les principes humanitaires «se voit refuser les conditions nécessaires à son fonctionnement. On lui refuse l’espace nécessaire pour agir. On lui refuse la sécurité nécessaire pour sauver des vies», a insisté le secrétaire général, alors que l’ONU ne cesse de réclamer l’entrée massive d’aide humanitaire dans le petit territoire palestinien.
«Alors que les opérations militaires israéliennes s’intensifient et que de nouveaux ordres de déplacement sont émis à Deir al-Balah (centre), la dévastation s’ajoute à la dévastation», a-t-il ajouté , 21 enfants seraient morts de faim en 72 heures
Avec AFP
«Il suffit de regarder l’horreur qui se déroule à Gaza, avec un niveau de mort et de destruction sans équivalent dans l’histoire récente. La malnutrition explose. La famine frappe à toutes les portes», a-t-il déclaré lors d’une réunion du Conseil de sécurité.
«Et maintenant, nous assistons à l’agonie d’un système d' aides fondé sur des principes humanitaires», a-t-il poursuivi, sans citer la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), soutenue par les États-Unis et Israël, avec laquelle l’ONU refuse de travailler et dont les distributions d’aide ont donné lieu à des scènes chaotiques et meurtrières dans l’enclave. Le système basé sur les principes humanitaires «se voit refuser les conditions nécessaires à son fonctionnement. On lui refuse l’espace nécessaire pour agir. On lui refuse la sécurité nécessaire pour sauver des vies», a insisté le secrétaire général, alors que l’ONU ne cesse de réclamer l’entrée massive d’aide humanitaire dans le petit territoire palestinien.
«Alors que les opérations militaires israéliennes s’intensifient et que de nouveaux ordres de déplacement sont émis à Deir al-Balah (centre), la dévastation s’ajoute à la dévastation», a-t-il ajouté , 21 enfants seraient morts de faim en 72 heures
Avec AFP