Ghita, 4 ans, écrasée sur la plage : l’indécence n’a pas de limite
La petite Ghita dans les bras de son père lors de son hospitalisation
Ghita, quatre ans. Quatre ans seulement, et déjà confrontée à la brutalité du monde adulte, à la violence de l’irresponsabilité et à la froideur de l’arrogance. Ce qui devait être une journée de bonheur sur la plage de Sidi Rahal s’est transformé en cauchemar. Un véhicule, lancé à vive allure sur le sable, là où des enfants jouent, là où des familles cherchent un peu de répit, a fauché la petite Ghita. Grièvement blessée, son corps et son innocence marqués à jamais.
Mais le drame ne s’arrête pas là. Il ne s’agit pas seulement d’un accident, d’une tragique fatalité. Non, ce qui choque, ce qui révolte, c’est l’attitude du conducteur. Face au père anéanti, il n’a trouvé rien de mieux à dire que : « Je suis riche, fais tout ce que tu veux, tu n’arriveras à rien contre moi. » Une phrase qui claque comme une gifle à la figure de toute la société. Un aveu d’impunité, une provocation, une insulte à la douleur et à la justice.
Combien de fois faudra-t-il répéter que l’argent ne doit pas tout permettre ? Que la fortune ne doit jamais servir de passe-droit pour écraser, au sens propre comme au figuré, les plus faibles ? Ce n’est pas seulement Ghita qui a été blessée ce jour-là. C’est la confiance de tous les parents, c’est la sécurité de nos enfants sur l’espace public, c’est la dignité des familles modestes, c’est la foi dans nos institutions.
Ce drame est le miroir d’une société malade de ses inégalités, malade de son incivisme, malade de son manque de respect pour la vie humaine. Sur nos plages, chaque été, les mêmes scènes se répètent : des véhicules qui circulent sans contrôle, des autorités absentes, des règles bafouées. Les plages devraient être des sanctuaires, des espaces de joie et de liberté pour les enfants, pas des circuits pour privilégiés inconscients.
Mais le plus grave, c’est cette arrogance affichée, ce sentiment d’impunité totale. « Je suis riche. » Comme si l’argent pouvait tout acheter, même le droit de blesser, même le droit de mépriser la souffrance d’autrui. Ce conducteur n’a pas seulement blessé une petite fille, il a blessé la société tout entière. Il a montré du doigt un système où la justice semble parfois s’incliner devant l’influence et la fortune.
Nous ne pouvons pas, nous ne devons pas accepter cela. L’indignation ne suffit plus, il faut des actes. Il faut que la justice fasse son travail, que la loi s’applique de la même manière pour tous, riches ou pauvres. Il faut que les autorités prennent enfin leurs responsabilités : interdire strictement la circulation des véhicules sur les plages, sanctionner sévèrement les contrevenants, protéger nos enfants.
Aujourd’hui, Ghita se bat pour guérir. Sa famille se bat pour obtenir justice. Mais c’est à nous tous de nous mobiliser, de refuser que l’impunité devienne la règle, de rappeler que la vie d’un enfant vaut plus que tous les comptes bancaires du monde. Ce n’est pas une question d’argent, c’est une question de justice, de respect, d’humanité.
Que l’histoire de Ghita soit un électrochoc. Exigeons des plages sûres, des lois appliquées, et que plus jamais l’arrogance ne vienne ajouter l’insulte à la blessure. Pour Ghita, pour nos enfants, pour notre dignité.
Mais le drame ne s’arrête pas là. Il ne s’agit pas seulement d’un accident, d’une tragique fatalité. Non, ce qui choque, ce qui révolte, c’est l’attitude du conducteur. Face au père anéanti, il n’a trouvé rien de mieux à dire que : « Je suis riche, fais tout ce que tu veux, tu n’arriveras à rien contre moi. » Une phrase qui claque comme une gifle à la figure de toute la société. Un aveu d’impunité, une provocation, une insulte à la douleur et à la justice.
Combien de fois faudra-t-il répéter que l’argent ne doit pas tout permettre ? Que la fortune ne doit jamais servir de passe-droit pour écraser, au sens propre comme au figuré, les plus faibles ? Ce n’est pas seulement Ghita qui a été blessée ce jour-là. C’est la confiance de tous les parents, c’est la sécurité de nos enfants sur l’espace public, c’est la dignité des familles modestes, c’est la foi dans nos institutions.
Ce drame est le miroir d’une société malade de ses inégalités, malade de son incivisme, malade de son manque de respect pour la vie humaine. Sur nos plages, chaque été, les mêmes scènes se répètent : des véhicules qui circulent sans contrôle, des autorités absentes, des règles bafouées. Les plages devraient être des sanctuaires, des espaces de joie et de liberté pour les enfants, pas des circuits pour privilégiés inconscients.
Mais le plus grave, c’est cette arrogance affichée, ce sentiment d’impunité totale. « Je suis riche. » Comme si l’argent pouvait tout acheter, même le droit de blesser, même le droit de mépriser la souffrance d’autrui. Ce conducteur n’a pas seulement blessé une petite fille, il a blessé la société tout entière. Il a montré du doigt un système où la justice semble parfois s’incliner devant l’influence et la fortune.
Nous ne pouvons pas, nous ne devons pas accepter cela. L’indignation ne suffit plus, il faut des actes. Il faut que la justice fasse son travail, que la loi s’applique de la même manière pour tous, riches ou pauvres. Il faut que les autorités prennent enfin leurs responsabilités : interdire strictement la circulation des véhicules sur les plages, sanctionner sévèrement les contrevenants, protéger nos enfants.
Aujourd’hui, Ghita se bat pour guérir. Sa famille se bat pour obtenir justice. Mais c’est à nous tous de nous mobiliser, de refuser que l’impunité devienne la règle, de rappeler que la vie d’un enfant vaut plus que tous les comptes bancaires du monde. Ce n’est pas une question d’argent, c’est une question de justice, de respect, d’humanité.
Que l’histoire de Ghita soit un électrochoc. Exigeons des plages sûres, des lois appliquées, et que plus jamais l’arrogance ne vienne ajouter l’insulte à la blessure. Pour Ghita, pour nos enfants, pour notre dignité.